Culture

Asilah rend un hommage posthume à Abderrahman Mellouk

© D.R

La ville blanche vient de rendre un hommage posthume à l’artiste-peintre Abderrahmane Mellouk, décédé il y a deux ans à l’âge de 58 ans. Organisée par la Ligue des acteurs du tourisme d’Asilah, la cérémonie inaugurale de cet événement s’est déroulée en présence des personnalités de la scène culturelle de la ville, dont le célèbre artiste-peintre Khalil Ghrib et le poète Hassan El Ouassini.

«C’est un grand honneur pour nous de rendre hommage au regretté Abderrahman Mellouk, qui a contribué de son vivant, et parmi d’autres artistes-peintres zaïlachis, à faire connaître la ville», souligne Saad Jbari, président de la Ligue, initiatrice d’une série d’événements visant à renforcer les liens entre la culture et le tourisme pour la promotion de la destination d’Asilah.

Le programme de cette manifestation comporte une exposition d’œuvres du défunt Abderrahman Mellouk ainsi que celle présentant des timbres-poste et des photographies retraçant l’histoire de l’ancienne médina d’Asilah (1913-1970).

Né en 1953 à Asilah, Abderrahman Mellouk fait partie de la deuxième génération de peintres zaïlachis succédant à celle à laquelle appartiennent le grand plasticien Mohamed Melehi et l’artiste Amina Atencio. Et à l’instar de la plupart d’artistes nordistes, le défunt a choisi d’abord de suivre une formation à l’Institut national des beaux-arts de Tétouan, avant de partir faire ses études supérieures en Espagne.Il a su concilier entre sa carrière d’artiste et d’enseignant au collège Imam Assili, puis le lycée Oued Eddahab d’Asilah.

Selon les témoignages de ses amis et collègues de travail, présents lors de cet événement, Abderrahman Mellouk s’est distingué de son vivant par son calme, sa simplicité et son grand amour pour l’art contemporain. Le défunt a réussi, selon les critiques d’art, à passer maître dans l’art aquarelle.

Il a su impressionner et toucher le cœur des amateurs et transmettre son savoir-faire à ses élèves, dont certains ont choisi de suivre la même voie que leur enseignant. «Abderrahmane Mellouk est un enfant du Nord et rien de sa vie, de ses rues, de ses patios ne lui échappe, c’est l’âme du Chamal qu’il nous livre avec ses impressions. C’est pour cela qu’il a pu toucher le cœur des amateurs de tous les continents», précise Isabelle Queirolo Cassou, critique d’art.

Grand amoureux d’Asilah, Abderrahman Mellouk reprend dans ses œuvres les mêmes lieux et personnages rencontrés à Asilah. L’ancienne médina y est représentée par une belle architecture avec sa population selon une vision bien adaptée à la vie moderne.

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