Culture

Livre: Quand Aziz El Ouadie fait dans le mélange des genres

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Ce n’est pas évident de parler de la mort avec un sel d’humour ! L’écrivain marocain Aziz El Ouadie, lui, a choisi d’aborder de la sorte ce sort de l’être humain dans son nouveau recueil : «Sel et poivre. A propos de Dieu, de l’amour et de la mort».

Une œuvre consacrée non seulement à des méditations philosophiques concernant les trois volets du titre mais aussi à d’autres phénomènes marquant notre quotidien. Pour concevoir cet ouvrage, dédié entre autres à sa sœur défunte, Assia, et sa fille Boutaina, l’auteur a opté pour la prose.

Il explique ce choix par le fait que «cette forme d’écriture permet, entre autres, de donner au lecteur une marge d’interprétation approfondie. Ce genre d’écrits permet aussi de consacrer un espace blanc et vide». De quoi drainer le lecteur vers la méditation, voire le partage de points de vue relatifs à des phénomènes ou cas sociaux ou encore l’inciter à mener de nouvelles réflexions sur des idées préconçues.

Ainsi, l’auteur, également juriste, invite dans son livre, édité chez l’imprimerie Dar El Karaouyine Casablanca et composé de 97 pages, à réfléchir à propos de l’héritage, Internet, éducation, poésie, histoire et géographie outre Dieu, l’amour et la mort. En abordant ces thématiques, Aziz El Ouadie trouve que son œuvre fera l’objet de vives critiques.

«Je m’attends à ce que le livre suscite la colère des penseurs conservateurs. Les critiques seront les bienvenues à condition qu’elles soient à la hauteur», précise-t-il. Cependant, l’auteur a quand même reçu de bons échos puisqu’il a osé s’exprimer ouvertement sur des sujets sensibles notamment l’amour, l’héritage et Dieu.

Bien que le concepteur de l’ouvrage ait abordé ces thèmes, il désirait vivement parler d’autres à l’instar de la banque, du crédit et du panier auxquels il a fait allusion dans l’introduction de la première édition de l’œuvre. «Je ne les ai pas traités faute de temps. Il se peut qu’ils figurent dans une deuxième édition», s’explique-t-il.

Interrogé sur les créations des intellectuels marocains, Aziz El Ouadie estime que l’écriture est une œuvre individuelle nécessitant l’isolement. Cependant, l’intellectuel ne devrait pas demeurer à l’écart des préoccupations de la société où il vit sinon il aura un impact simple sur celle-ci. Ainsi, le livre devrait constituer un moyen pour communiquer avec les tranches sociales. Par là, Aziz El Ouadie abonde, à son tour, dans le sens des thèmes évoqués dans son dernier livre.

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