Economie

Le Royaume dispose d’une structure économique solide

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«Le Maroc dispose d’une structure économique solide». Ainsi Ahmed Lahlimi Alami voulait être rassurant lors des journées portes ouvertes organisées, jeudi à Rabat, par le Haut-Commissariat au Plan au profit des cadres du département qu’il gère et des représentants des médias.

L’objectif étant, selon lui, d’enlever toute confusion dans l’esprit des uns et des autres et d’informer sur les outils méthodologiques employés par le HCP dans l’élaboration des prévisions et dans l’analyse économique et de conjoncture. Une ambiguïté qu’il a attribuée à «un manquement» de son institution. D’où l’intérêt de cet événement qu’il a saisi pour mettre l’accent sur l’écart entre les prévisions du HCP et celles du ministère de l’économie et des finances. Une disproportion qu’il trouve faible.

«La prévision de croissance économique du HCP est maintenue à 4,4% pour l’exercice 2013 et celle de la loi de Finances prévoit 4,8 %», a expliqué M. Lahlimi.
Aussi, ce faible écart est, selon lui, enregistré au niveau des prévisions du déficit du budget et de la dette du Trésor. Chose qui sera, selon lui, «complètement révisée et réglée dans deux mois à la sortie des comptes nationaux du 4ème trimestre 2013 et en juin à la sortie des comptes nationaux de l’ensemble de 2013».

Le haut-commissaire au plan a également rappelé le ralentissement des activités non agricoles à 2% de croissance en 2013. Cependant, leur reprise est prévue à 3,6% en 2014.
Il était également question d’inflation à cette occasion. Celle-ci, appréhendée par le prix implicite du PIB, passera de 1,4% en 2013 à 1,9% en 2014.  Quant au déficit courant des échanges extérieurs, il s’allégera lors de l’année en cours pour s’établir à 7,9% au lieu de 10% du PIB en 2012 et 8,1% en 2013.

Ceci au moment où la dette publique passerait d’un ratio de 77,4% du PIB en 2013 à 83,7% en 2014 contre 71,2% en 2012. Celle du Trésor passerait de 63,5% du PIB en 2013 à 67,5% en 2014.

Concernant les perspectives de l’économie nationale en 2014, les principales hypothèses retenues pour l’environnement international portent sur une hausse de la demande mondiale adressée au Maroc de 4,7% au lieu de 1,6% en 2013 et une tendance baissière des cours des matières premières sur les marchés internationaux.    Dans l’ensemble, l’économie nationale devrait s’accroître de 2,4% en volume au lieu de 4,4% en 2013.

A son tour, la demande  intérieure continuerait de constituer le moteur de la croissance économique nationale en y contribuant par 2,6 points au lieu de 2,8 en 2013. Ainsi, la consommation des ménages s’accroîtrait de 2,5% en volume.

S’agissant du taux d’épargne intérieure, il devrait passer de 21,5% du PIB en 2013 à 21,2% en 2014. L’épargne nationale devrait, pour sa part, se maintenir à 26,2% du PIB en 2014 profitant des revenus nets en provenance du reste du monde.
 

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