Aujourd’hui, les médias et l’opinion publique d’une manière générale discutent et s’attendent dans les prochains semaines et mois à des réformes trop importantes et stratégiques pour le pays dont la compensation et la retraite, pour ne citer que celles-là. Mais les attentes et parfois les préoccupations des uns et des autres omettent de se poser les vraies questions.
L’une d’elles concerne notre gouvernement et sa majorité. Est-ce que le gouvernement dispose aujourd’hui d’une majorité capable de le soutenir dans ses réformes quel que soit le prix ? Certes, il est tôt pour répondre avec un oui ou un non catégoriques, mais la tension ambiante et le climat délétère qui règnent au sein de certains partis de la majorité laissent s’installer des doutes.
L’aile contestataire au sein du PPS est en train de s’élargir et le prochain congrès du parti pourrait être déterminant pour l’avenir du parti au sein de la majorité. De son côté, le Mouvement populaire semble entrer dans une profonde remise en cause après les derniers scandales médiatiques qui ont touché certaines de ses figures.
Ces éléments montrent que l’opposition ou Chabat, Lachgar ou encore les syndicats sont loin d’être le premier souci de notre chef de gouvernement.









