Casablancais, vos problèmes incessants seront bientôt réglés ! La sécurité à titre d’exemple ne sera plus un point noir pour vous.
Et pour cause, des caméras de surveillance seront bientôt implantées dans la ville. Une acquisition qui coûtera pour la métropole un investissement de 40 millions de dirhams. 50 millions de dirhams seront de plus déboursés afin de doter la ville de matériel de locomotion et de transmission pour améliorer la capacité d’intervention des forces de l’ordre dans la ville.
La métropole prévoit également l’installation et la mise en opération d’un poste central de régulation de la circulation, et ce pour une enveloppe de 20 millions de dirhams.
En somme 110 millions de dirhams seront désormais dédiés au renforcement de la sécurité des Casablancais. Il s’agit là d’une des résolutions avancées par le wali de la région du Grand Casablanca, au titre du plan d’action prioritaire à court terme. Casablanca se dote donc de sa propre enveloppe budgétaire.
Un montage financier a été spécialement conçu pour accompagner la métropole dans son plan de sauvetage. 2014 se veut donc un nouveau chapitre dans l’histoire de la ville.
A cet égard, 2,82 milliards de dirhams sont débloqués actuellement afin de mettre en œuvre les actions prioritaires de la ville. Une contribution qui reste louable permettant de couvrir en partie les besoins de la ville et qui dépassent dans leur intégralité les 12 milliards de dirhams. «Nous nous félicitons de ce budget auquel contribue exceptionnellement le ministère de l’intérieur à hauteur de 1,16 milliard de dirhams», explique Khalid Safir, wali du Grand Casablanca, lors d’un point de presse tenu, lundi 10 février 2014, dans la métropole. La mobilisation est donc passée à la vitesse supérieure dotant ainsi la capitale économique d’une feuille de route bien définie.
Une motivation activée par les instructions royales voulant faire de Casablanca un pôle urbain et financier de dimension internationale. En attendant l’élaboration d’une vision stratégique à l’horizon 2030, les élus, société civile, acteurs économiques et administrations publiques se sont attelés à définir les priorités à court terme.
«Le diagnostic de ces priorités est le fruit d’une approche consultative et transversale qui nous a permis d’identifier les points saillants et les facteurs de blocage à traiter», précise M. Safir. Mise à niveau urbaine, sécurité, réhabilitation des espaces verts, gestion de déchets, accès aux services de base, transport et circulation… De multiples chantiers sont désormais lancés sur le terrain.
La finalité étant de réduire les écarts à la fois urbain et social et de garantir une sorte d’intégrité spatiale au sein de Casablanca. «Casablanca se débarrassera de l’image terne qu’elle s’est approprié durant les dernières années. Nous œuvrons intensément pour satisfaire les Casablancais passant par l’embellissement de la ville, en luttant contre l’habitat insalubre, à l’amélioration du cadre de vie des citoyens», signale le wali du Grand Casablanca.
Les cellules de travail œuvrant aujourd’hui d’arrache-pied pour accomplir cette première mission. L’évaluation, cette fois-ci, sera de plus en plus rigoureuse sachant que Casablanca a des antécédents pas très reluisants. Les intentions sont là mais la bonne gouvernance va-t-elle suivre ? …













