A deux mois du 1er mai, le trio syndical composé par l’UMT, la FDT et la CDT a communiqué une cinquantaine de revendications au chef de gouvernement.
En attendant de connaître les positions et points de vue des deux autres centrales syndicales les plus représentatives, à savoir l’UGTM et l’UNTM, il semble qu’une mission difficile attend le chef de gouvernement qui dispose d’un délai de 30 jours à peine pour entamer des négociations et communiquer à l’opinion publique les résultats.
Mission difficile parce que la barre des revendications a été placée haut par les syndicats. Car au moment même où le gouvernement multiplie les mesures difficiles pour contenir les déficits budgétaires, une bonne partie des revendications des syndicats nécessite un grand effort financier au risque de faire exploser encore plus la masse salariale.
Il est vrai que de nombreuses revendications restent légitimes mais la difficulté vient de la capacité du gouvernement de trouver le compromis nécessaire pour éviter le clash avec les syndicats en à peine un mois. Le compte à rebours est déjà enclenché.









