Société

JLEC table sur de bons résultats en 2014

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ALM : Vous avez dévoilé des résultats financiers 2013 en adéquation avec vos attentes, mais en baisse par rapport aux performances de l’année 2012. Quel commentaire en faites- vous ?
 

Omar Alaoui M’Hamdi : Il faut noter, tout d’abord, que dans notre cas, il ne faut pas comparer les résultats à ceux de l’année précédente. Nous ne sommes pas une entreprise qui doit absolument performer par rapport à l’année dernière. Par contre, notre performance doit être lue en comparaison aux prévisions de notre business plan. En effet, notre business plan comprend nos projections en termes de résultat net et des cash flow qui vont aller à l’actionnaire.

C’est surtout à ce niveau là que le management de l’entreprise doit être jugé, c’est-à-dire, sur la capacité à surperformer le résultat net prévu. Dans ce sens, je pense que les résultats sont là, puisque, nous avons réalisé un résultat net supérieur de 8,7% aux prévisions, ce qui nous permet de distribuer les dividendes prévus au niveau de notre notice d’information et qui sont de 106,6 dirhams. C’est là, à mon sens, l’élément majeur qu’il faudrait retenir, et non pas comparer l’année 2012 avec 2013.

Vos nouveaux actionnaires ont-ils compris cette démarche ?

Les résultats de l’année 2012 sont déjà intégrés dans les réserves de la société et n’impactent pas l’actionnaire nouveau qui vient de rejoindre le capital de JLEC. De ce fait, les résultats de 2013 ont été comparés aux prévisions de 2013 et ceux de 2014 seront comparés au business plan de 2014. C’est ainsi que cette année, encore, le but est d’être au rendez-vous avec notre résultat net projeté et notre distribution dividende prévue. On ne reviendra donc pas sur les résultats 2013.

Vous changez de méthode de consolidation. Cela est-il aussi un changement de business plan ?

Non, pas du tout. Nous restons sur le même business plan et nous ne changeons que notre méthode de consolidation. À ce niveau ce n’est que l’image financière qui change, mais les grandes lignes du business plan restent les mêmes, on n’y a pas touché. Il faut aussi noter que cette méthode de consolidation a pour but de donner une meilleure lisibilité à nos performances en intégrant les unités JLEC 5 & 6 au niveau du chiffre d’affaires consolidé et de l’Ebita consolidé. Je pense que c’est très important pour nos actionnaires de savoir où nous en sommes. Aussi, il s’agit de montrer un niveau de dette equity qui porte le reflet de la dette levée sur le marché international de l’équivalent de 1,4 milliard de dollars sur les unités 5 & 6 et qui n’était pas visible avec l’ancienne méthode de consolidation.

Peut-on s’attendre à de meilleurs résultats en 2014 suite à l’intégration des nouvelles unités dans vos communications financières ?

Bien sûr ! Dans nos prévisions, grâce à l’intégration des unités 5 & 6, nous tablons sur une hausse de nos principaux agrégats et notamment de notre résultat net. Nous sommes donc très optimistes et nous pensons que nous arriverons à améliorer nos principaux agrégats financiers en conformité avec les prévisions de notre business plan, tout en poursuivant le processus d’amélioration continue de notre activité.
À ce titre, nous entendons nous inscrire dans le développement du mix énergétique au Maroc, et ainsi nous positionner sur les différentes opportunités du marché.

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