L’image d’une poignée de main entre le nouveau président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, et son prédécesseur Karim Ghellab, a permis tout de même de calmer les esprits. Les quelques jours qui ont précédé l’ouverture de la session parlementaire du printemps et l’élection du nouveau bureau de la première Chambre avaient connu une mobilisation telle dans la majorité comme dans l’opposition au point que l’on commençait à croire que les deux camps partaient en guerre.
Aujourd’hui, il faut bien tourner la page pour se mettre au boulot. Il n’y a plus de temps à perdre dans des batailles juridiques sur la base d’une photo prise ici ou là. Il faut plutôt faire preuve de «fair-play politique» et reconnaître la victoire de la majorité gouvernementale. Une victoire qui reste malgré tout logique. Car reconnaissant tout de même que si les deux Chambres parlementaires étaient tombées entre les mains de l’opposition – la Chambre des conseillers étant présidée par le PAM, un parti d’opposition – la situation aurait débouché sur une configuration inédite, voire même un peu bizarre. Mais au-delà des rapports de force, ce n’est pas de postes ni de sièges qu’il s’agit mais plutôt du travail effectué. C’est le plus important et c’est ce qui fait la différence.









