L’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) a organisé récemment un atelier consacré au programme d’action sur la mise à niveau de l’arganier dans la province.
Les travaux de cet atelier, qui s’est déroulé en présence des représentants des départements concernés et d’acteurs associatifs, ont porté sur la présentation des différents programmes et stratégies élaborés en matière de développement de l’arganier et de lutte contre la désertification.
Ainsi, l’accent a été mis lors de cet atelier sur le programme de développement de l’arganier au niveau de la province de Guelmim, porte du désert, et qui prévoit plusieurs projets ambitieux ayant trait aux infrastructures de base, au secteur de l’éducation et de la formation, de l’agriculture, du tourisme et de l’artisanat, vise entre autres l’amélioration du Produit intérieur brut et la création de postes d’emploi. Ledit programme accorde une place de choix à la dimension environnementale, prévoyant plusieurs mesures visant la gestion rationnelle des ressources hydriques, la lutte contre la désertification et la préservation de la biodiversité de la région.
Par l’occasion, il a été procédé à la présentation des dispositions de l’accord sur le développement, la mise à niveau, la protection et la valorisation de l’arganier, signé en octobre dernier entre l’ANDZOA, le ministère l’agriculture et de la pêche maritime et le Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification. Cette stratégie est relative au développement global et intégré de ce territoire régional qui couvre près de 40% du territoire national (5 régions, 16 provinces et 400 communes), et s’assigne pour principaux objectifs le développement humain des zones cibles, la valorisation des ressources économiques, naturelles et culturelles dont elles regorgent, ainsi que la protection de l’environnement, et se décline en 45 programmes.
L’arganier est l’un des arbres les plus prometteurs de la province de Guelmim, son développement pourrait être un accélérateur du secteur agricole dans la zone et même de l’évolution économique de la province. Compte tenu de cette importance, il constitue une des filières importantes du Plan Maroc Vert au niveau de cette région, et dont le développement est du ressort de l’ANDZOA créée en février 2010, sous la tutelle du ministère de l’agriculture et de la pêche maritime.













