Automobile

WTCC de Marrakech : Clôture en apothéose

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Frénésie particulière que celle qui a eu lieu ce week-end à Marrakech. Et pour cause, la première manche du WTCC a battu son plein dans une gigantesque symphonie d’organisation et de logistique. La ville ocre accueillait ainsi l’unique course africaine de la FIA de tout le continent. Un événement et non des moindres que les Marocains ont pris à bras-le-corps, dans une ambiance chaleureuse et festive, marquée par la course effrénée de pilotes de renom, les rugissements de mécaniques poussées jusqu’au rupteur, les rythmes de musique, les défilés de pimpantes voitures, d’étonnantes chorégraphies et d’époustouflantes acrobaties de motards.

Un événement XXL
Pendant tout le week-end, le circuit urbain, placé en périphérie de la ville, s’était renfermé. En même temps, le paddock s’enorgueillissait des différents motor-homes, ateliers, stands et autres lieux dédiés à l’hospitalité ou à la presse, venue nombreuse des quatre coins du monde. Le soleil s’est également invité et la casquette sous un ciel caniculaire fut de rigueur. Cette année, et comme en Formule 1, le WTCC a opéré sa mue à l’intersaison. Les voitures sont devenues plus larges, les moteurs plus puissants (380 chevaux au lieu des 320 de l’édition précédente), l’aérodynamique a également été modifiée avec des ailerons plus grands. L’événement s’est rapproché du championnat de tourisme allemand, le DTM, qui compte parmi les plus spectaculaires aux yeux du public.

Ça a tourné à guichets fermés
Tout le gratin fut là : le président de la Fédération internationale de l’automobile (FIA),  Jean Todt ainsi que son épouse l’actrice Michelle Yeoh, grande habituée de la ville ocre. Jalil Nekmouche, président de  la FRMSA, signait également présent à côté de Mohammed Ouzzine, ministre de la jeunesse et des sports et de Abderrahmane Zahid, président de Menara. La liste est encore nombreuse.
Plusieurs loges furent destinées aux entreprises. Jeudi dernier, les organisateurs annonçaient déjà  avoir écoulé plus de 80% de la billetterie. Les hôtels dans la ville ocre affichaient grand complet, surtout que Marrakech a accueilli en marge du Grand Prix le prestigieux Conseil mondial de la FIA, qui réunit à huis clos les décideurs du monde de l’automobile.

La Formule 1 débarquera-t-elle au Maroc ?
La question était murmurée sur toutes les lèvres. Le Maroc accueillera-t-il sur le moyen terme le Grand Prix de Formule 1 ? En tout cas, la visite de Bernie Ecclestone, le Monsieur Formule 1, au Marrakech Grand Prix et celle de Jean Todt, argentier de la F1, qui fut ravi de parcourir les dédales du paddock en se mêlant à la foule nombreuse, semblent augurer un futur radieux pour le sport automobile dans nos contrées. En accueillant une discipline ultra médiatisée comme le F1, les retombées seront de taille pour tout le pays, mais aussi pour les institutions et les organisateurs. Si l’effort financier, bien plus important que pour le WTCC, est une donne importante, la FIA a multiplié les gestes d’enthousiasme envers les promoteurs marocains. «Je suis impressionné par la qualité de la piste», a estimé Bernie Ecclestone, qui a «félicité les concepteurs ». Les ingrédients d’une future Formule 1 au Maroc semblent se mettre en place.

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