ALM : Avez-vous été préparés suffisamment cette année ?
Mattoli Valmiro : Nous n’avons eu droit qu’à une seule journée pour essayer le circuit. Ce qui est vraiment très peu. Nous avons pu à peine y faire environ 100 kilomètres. Mehdi Bennani n’a pas eu non plus suffisamment de temps pour vraiment essayer la voiture, ce qui a influé sur ses résultats qui auraient pu être meilleurs et qui seront à coup sûr bien mieux dans les prochaines courses.
Je pensais que Mehdi Bennani avait déjà procédé aux essais de la voiture en Italie?
Oui, mais ce ne fut guère suffisant. Il n’a pu faire qu’un seul test à peine. Ce qui est fort peu. Il ne faut pas oublier que pour Bennani, la Honda est une voiture complétement nouvelle. Il s’agit d’une traction alors que Bennani était jusqu’ici habitué aux propulsions. Elle a également des qualités dynamiques différentes de celle qu’il conduisait auparavant et pour cela il faut un temps d’adaptation qui soit suffisant.
La canicule de cette année n’arrangera pas les choses non plus…
Oui, surtout que la chaleur influe sur le physique. La déshydratation en temps normal est déjà importante, alors imaginez par forte chaleur. Cette déshydratation a un impact sur le mental. Sur le circuit, il y a des murs, ce qui empêche la ventilation et la circulation des courants d’air. Pour les pilotes c’est dur, mais également pour les mécaniques et pour les pneus. De plus, la chaleur liquéfie les pneumatiques, ce qui fait que la voiture aura tendance à glisser. Heureusement que Bennani est d’un tempérament plutôt calme et qui n’a pas pris agressivement les virages. C’est un atout de taille qu’il a eu face à ses rivaux.














