La dernière sortie du chef de gouvernement laisse perplexe. Abdelilah Benkirane est apparu très énervé avant de déclarer qu’il ne restera pas dans son poste contre le gré des Marocains.
Les déclarations de notre chef de gouvernement laissent perplexe car il donne l’image d’un responsable qui veut baisser les bras en cours de route rien que parce qu’il rencontre de la résistance comme il dit. Il faut savoir, M. le chef de gouvernement, que Barack Obama, président de l’une des grandes puissances économiques et militaires de l’Histoire, a connu des moments difficiles en dépit des prérogatives que lui offre son poste pour passer sa réforme de couverture médicale pour les plus pauvres (Obama care).
Figurez-vous, M. Benkirane, que le président américain a tenu bon et la réforme est passée malgré la résistance de lobbies plus puissants que l’on pourrait croire. Plus proche de notre contexte, Erdogan a dû faire face à l’une des graves crises politiques depuis l’arrivée de son parti au pouvoir.
Le Premier ministre turc a tenu bon et a gagné les dernières élections. Les Marocains ont donc besoin d’un chef de gouvernement fort pour continuer à croire que leurs voix ont de la valeur. L’Histoire ne retient que ceux qui font la différence.









