Casablanca a ses défauts. Ses quartiers sont souvent tristes, sales, déprimants. Mais dans son ensemble, les Casablancais s’y retrouvent et aiment y vivre.
Et c’est parce qu’on apprécie d’y habiter que nous devons arrêter de l’asphyxier sous le flot de nos voitures. Avant, les rues étaient paralysées aux seules heures de pointe. Là, le blocage s’allonge, s’éternise. Très peu décident de changer leurs habitudes en laissant leur voiture au garage. Très peu prennent le tramway pour se rendre par exemple au cinéma, ou au restaurant…
Et beaucoup continuent à conduire leurs enfants à l’école du coin en automobile, ou vont acheter leur pain ou leur lait en voiture. Un début de solution serait par exemple la multiplication des «périphs».
Ces autoroutes-rocades urbaines à circulation rapide, qui «ceinturent» la ville, comme à Paris ou à Bruxelles, c’est ce qui sauvera peut-être Casalanca de l’engorgement. Car disons-le, toutes ces trémies et ces tunnels que l’on construit, c’est bien beau, mais ce n’est pas suffisant…














