Editorial

Edito: Bookmaker

© D.R

Certains nouveaux métiers devraient faire leur entrée en force sur le marché de l’emploi national. Parmi ces métiers qui se font attendre, il y a celui de bookmaker qui, semble-t-il, a un grand avenir devant lui.

Un bookmaker prend les paris lors des événements sportifs, notamment au cours des matchs de boxe professionnelle. C’est vrai que nous n’avons pas de matchs de boxe Pro, mais notre Parlement peut bien faire l’affaire. On pourrait alors parier sur un ministre ou un parlementaire et voir qui va mettre l’autre KO.

Il faut reconnaître que notre Parlement ressemble de plus en plus à une arène de pugilat, alors pourquoi ne pas ouvrir la porte devant les bookmakers et donner l’occasion aux citoyens qui ont l’embarras du choix entre les 395 députés de la première Chambre, les 270 conseillers de la deuxième Chambre ou ce qui en reste (les conseillers décédés ces dernières années ne sont plus remplacés!).

Et on peut bien deviner les deux membres du gouvernement qui vont recevoir le plus de paris. Qui sait ? Peut-être rendra-t-on notre Parlement un peu plus rentable.

Articles similaires

EditorialUne

Justice fiscale

Mieux vaut tard que jamais. Dans sa lancée réformatrice et fidèle à...

Editorial

Partenariats évolutifs

Les relations tissées par le Maroc avec ses partenaires historiques, en Europe,...

EditorialUne

Pas de répit…

Le bilan des 30 premiers mois du mandat du gouvernement sorti des...

Editorial

Capillarité sociale

5,3 millions de familles/ménages marocains ont pu bénéficier d’au moins un des...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus