Editorial

Edito: Lecture critique

© D.R

Le code de la famille a déjà dix ans. Rappelez-vous un février 2004. Le Maroc et les Marocains avaient rendez-vous avec l’Histoire. Une nouvelle «Moudawana»,  voulue et soutenue par SM le Roi Mohammed VI, voyait le jour.

Après le controversé plan d’action d’intégration de la femme et les manifestations et contre-manifestations à Casa et à Rabat, le nouveau texte constituait à l’époque une véritable révolution, mais il était surtout parvenu à mettre tout le monde d’accord. Dix ans après son entrée en vigueur, un bilan s’imposait bien évidemment.

Les avancées sont multiples, notables et indéniables. Cependant, une lecture critique est également nécessaire pour savoir ce que nous voulons de notre code de la famille et où nous voulons aller avec ce texte.

Il convient de se poser des questions sur le mariage des mineurs. Car si le code avait fixé l’âge de la majorité à 18 ans, les mariages en dessous de cette limite d’âge ont plus que doublé depuis l’entrée en vigueur du code de la famille. Il s’agit clairement d’un effet inverse qui doit aujourd’hui interpeller tout le monde.

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