Le vendredi 11 juillet 2014 restera à jamais gravé dans la mémoire des Marocains. Ce jour-là, le Maroc se réveille sous le choc.
Trois habitations s’effondrent durant la nuit et le bilan de victimes promet d’être très lourd. C’est toujours difficile de perdre un proche dans un accident aussi sinistre. Nous présentons toutes nos condoléances aux familles des victimes. Mais la plus grande preuve de compassion qu’on peut avoir à l’égard de toutes ces personnes est de faire en sorte que de tels drames ne se reproduisent plus jamais.
Et c’est là où le bât blesse. Pourquoi des autorisations pour la construction de maisons avec un ou deux étages donnent-elles lieu plutôt à quatre ou cinq ? Pour quelle raison des maisons normalement destinées à héberger une ou deux familles se transforment-elles en immeubles?
Des questions similaires, on peut en faire encore et encore. Mais tant que de vraies réponses ne seront pas apportées à ces questions et bien d’autres, les drames similaires pourraient survenir à n’importe quel moment, n’importe où.
Il ne s’agit pas de suspendre tel ou tel fonctionnaire ni de poursuivre un responsable ou un élu – même si cela est demandé-, il faut surtout remettre en cause tout un système qui génère des problèmes plus qu’il n’apporte de solutions.









