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Médicaments et publicité

La publicité sur les médicaments consiste en des présentations de toutes sortes, (p. ex., à la télévision, à la radio), dans le but de promouvoir directement ou indirectement la vente d’un médicament. Mais pour quels médicaments peut-on faire de la publicité? Et quels sont les supports autorisés pour ce genre d’activité ? En principe la publicité directe sur les médicaments est encore interdite, sauf pour les revues spécialisées et les médicaments autorisés.
Cependant, cette publicité existe bel et bien mais de façon indirecte, parfois sous forme d’échantillons gratuits, des contacts directs avec des pharmaciens et des médecins…
Au Canada par exemple, seuls les médicaments dont la vente est autorisée au Canada par la Direction des produits thérapeutiques (DPT) peuvent faire l’objet de publicité. En outre, il existe des exigences précises pour la publicité sur les médicaments de prescription à l’intention des consommateurs.
Cependant tous les messages traitant de médicaments ne sont pas considérés comme de la publicité. Le contenu de certains messages peut être considéré comme de l’information non promotionnelle. Ce type de messages inclut les communiqués, les publications destinées aux consommateurs, les expositions scientifiques et les articles de périodiques. La politique de la DPT, « Distinction entre les activités publicitaires et les autres activités », explique les critères en cause.
La publicité sur les médicaments est examinée et approuvée au préalable par des organismes indépendants approuvés par la DPT. Ce sont les Normes canadiennes de la publicité (NCP) et le Conseil consultatif de publicité pharmaceutique (CCPP). NCP examine le matériel publicitaire sur les médicaments en vente libre à l’intention des consommateurs tandis que le CCPP examine la publicité pour tous les médicaments, qui s’adresse aux professionnels de la santé. Au Maroc, en l’absence d’instances spécialisées les cartes sont souvent brouillées au point où s’entremêlent parfois les campagnes de sensibilisation avec celles de promotion. Le ministère de la santé et les différents conseils d’ordre ont d’autres responsabilités à assumer que celles du contrôle et de la réglementation des activités publicitaires relatives aux produits pharmaceutiques. D’où la nécessité d’une politique claire dans ce secteur. Quand on sait que le marché mondial s’élevait à près de 200 milliards de dollars en 1990 pour atteindre la bagatelle de 338 milliards de dollars en 1999 (prix producteur), l’importance d’instauration d’instances spécialisées n’est plus à démontrer. D’autre part, le doute est plus que permis : 74 % de ce marché revient à l’Amérique du Nord, le Japon et l’Europe qui ne représentent que 15 % de la population mondiale !!!

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