Economie

Des moyens de paiement de nouvelle génération par BAM pour développer la bancarisation

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En vertu d’une toute récente circulaire permettant de mettre en place des exigences à respecter par les systèmes de paiement, la banque centrale envisage de développer des moyens de nouvelle génération. Le but étant, selon Mounir Razki, responsable de la direction des opérations monétaires et des changes, qui en a expliqué les dessous mardi à  Rabat, de «développer la bancarisation». Une démarche visant également à améliorer la croissance du PNB de 0,6 à 1% et les moyens liés à la sécurité.

Autour de ladite circulaire, la loi bancaire est en refonte. Sa copie réformée est, pour le moment, déposée auprès du CES. Ceci étant, le taux de pénétration aux moyens de paiement par habitant s’est établi à 28% à fin 2013. Le nombre de paiements moyen effectué par carte est de 2,4 et le ratio de paiements des porteurs marocains se chiffre à 11,3%. Par rapport aux dépenses des ménages ce ratio est de 1,5%. Outre le développement de la bancarisation, les nouveaux moyens de paiement contribueront, selon M. Razki, à «réduire l’informel». Si les moyens de paiement développés sont fort utilisés à Rabat, Casablanca, Tanger, Marrakech et Fès, Bank Al-Maghrib envisage, selon le responsable, «d’aller dans les villages reculés» en lançant ces nouveaux modes consistant, entre autres, à verser de l’argent sans avoir à se déplacer vers la banque.

De surcroît, cette innovation va permettre l’ouverture du marché des paiements à des acteurs non bancaires, soit des établissements de paiement en instaurant davantage de concurrence et de compétitivité en termes de coûts, au bénéfice des clients. Elle contribuera à élargir la gamme des produits à des solutions innovantes, adaptées aux besoins évolutifs des utilisateurs, voire satisfaire de nouveaux modes de consommation de produits bancaires grâce au développement d’offres ciblées, affinitaires et plus compétitives.

Pour instaurer ce processus, la banque centrale accordera un agrément à des opérateurs. Aussi la tarification est validée par BAM. A leur tour, les nouveaux opérateurs devraient, entre autres, assurer la performance du switch, la capacité de traitement, la disponibilité, la célérité, la continuité des services et l’automatisation des opérations.

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