Le crash de l'avion de ligne malaisien, vraisemblablement abattu dans l'est de l'Ukraine, pourrait être "un crime de guerre".
C’est ce qu’a relevé Navi Pillay, Haut-commissaire aux droits de l'Homme à l'occasion de la publication d’un rapport de l'ONU selon lequel plus de 1.100 personnes ont été tuées depuis avril en Ukraine.
"Tout sera mis en œuvre pour que les responsables soient poursuivis en justice", a affirmé Mme Pillay dans un communiqué, insistant sur l'impératif de mener "une enquête rapide, minutieuse, efficace et indépendante" sur le drame.
Toutefois le travail des experts internationaux qui n'ont eu qu'un accès limité au site de l'accident a été entravé en raison de combats sur la route et à proximité de la zone du crash.
Des policiers néerlandais et australiens étaient en route lundi 28 juillet 2014 sur le site du crash de l'avion MH17. Il s'agit d'une nouvelle tentative d’accéder au site, les policiers ayant renoncé dimanche à cause de l'intensification des combats dans les régions séparatistes de Donetsk et Lougansk, dans l'est de l'Ukraine.
L'appareil, qui assurait le 17 juillet 2014 la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur avec 298 personnes à bord, a été abattu dans une zone de conflit contrôlée par des insurgés pro-russes, suite à quoi Washington et Kiev ont montré du doigt Moscou de leur avoir fourni des armes sophistiquées.