Nouveau pic de chômage au Maroc. Le nombre de chômeurs a atteint 1.114.000 personnes au deuxième trimestre de l’année 2014. En tout, ce ne sont pas moins de 65.000 nouveaux chômeurs qui viennent se rajouter aux chiffres enregistrés une année auparavant. Par déclinaison, on retrouve 39.000 nouveaux chômeurs en milieu urbain et 26.000 en milieu rural.
C’est en substance ce qui ressort de la note d’information du Haut-Commissariat au Plan (HCP) sur la situation du marché du travail au deuxième trimestre 2014. Le taux de chômage a ainsi enregistré un accroissement de 0,5 point, passant de 8,8 à 9,3% entre le deuxième trimestre de l’année 2013 et la même période de l’année 2014.
En milieu urbain, ce taux est passé de 13,8 à 14,2% et en milieu rural de 3,2 à 3,6%. Dans son document, le HCP relève que le taux de chômage chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans a été de 19,2% au lieu de 18,4%, et parmi les détenteurs de diplômes de 16,9% au lieu de 15,8%. Le chômage est à 27,8% le fait de licenciements ou de mises à l’arrêt de l’activité des établissements employeurs.
Pour sa part, le taux de sous-emploi est passé, entre les deux périodes, de 8,9 à 10,4% au niveau national (7,9% à 9,2% en milieu urbain et 9,9 à 11,7% en milieu rural). Entre le deuxième trimestre de l’année 2013 et la même période de 2014, 39.000 postes d’emploi ont été créés dont 28.000 en milieu urbain et 11.000 en milieu rural. Par secteur, les «services» et le «BTP» se taillent la part du lion au niveau de la création d’emplois. Le secteur des «services» a ainsi créé 43.000 postes, ce qui correspond à un accroissement de 1% du volume d’emploi du secteur. La branche du «commerce de détail et réparation d’articles domestiques» est à l’origine de la
Création de 23.000 postes et de 19.000 par celle des «services personnels».
De son côté, le secteur du BTP a connu la création de 14.000 postes, ce qui représente une hausse de 1,4% du volume d’emploi du secteur, contre une perte moyenne annuelle de 23.000 postes au cours de la période 2011-2013. En revanche, le secteur de l’ «industrie» qui comprend aussi l’artisanat a perdu 11.000 postes d’emploi, ce qui correspond à une baisse de 1% du volume d’emploi du secteur, contre une perte moyenne annuelle de 22.000 postes au cours des trois dernières années. Il en va de même pour l’«agriculture, forêt et pêche» qui a connu la perte de 7.000 postes d’emploi, soit une baisse de 0,1% du volume d’emploi du secteur.
