Le gouvernement algérien n’a pas d’autre priorité que le voisin marocain. Il scrute tout ce qui se passe dans le pays. Il passe à la loupe toutes les réalisations, les acquis du Maroc et se rend à l’évidence que pareilles avancées sur plusieurs fronts : politique, économique, culturel et social, n’ont toujours pas droit de cité en Algérie.
Reste la riposte : il faut contrer le Maroc. Et on y met le prix. Selon le journal algérien Algérie Times, pas moins de 250 milliards de dollars US ont été investis dans la propagande anti-marocaine depuis quatre décennies. C’est dire l’acharnement dont fait les frais le Royaume. Pressions internationales, lobbies, ONG financées, aides aux séparatistes, tout est bon pour défigurer les réalités et noircir l’image du Maroc.
Sauf qu’en quarante ans, cela n’a servi à rien. Le Maroc avance, fait son chemin et s’occupe de ses problèmes. L’Algérie traîne des conflits internes à n’en plus finir et focalise, comme une obsession, sur le Maroc. Résultat : un pays aux richesses incroyables qui se débat dans la misère et dont les enfants fuient le pays. Mais cet écran de fumée appelé polisario finira par s’étioler et l’Algérie aura perdu un demi-siècle à vouloir déstabiliser son voisin en se tirant une balle dans le pied.









