La région de Settat fut jeudi le théâtre d’un accident tragique ayant coûté la vie à huit personnes sur-le-champ. Il est vrai que les dernières statistiques publiées par le ministère de tutelle font état d’une baisse du nombre des accidents et des victimes, mais ce genre d’accident particulièrement violent peut très vite inverser la tendance et faire grimper le bilan.
Les responsables du ministère le savent peut-être, mais dans la majorité des accidents les plus meurtriers, des professionnels de la route sont impliqués. Ce fut le cas d’ailleurs à Settat puisqu’un grand taxi et un camion frigorifique sont entrés en collision. Oui, il faut sensibiliser le grand public, mais le gouvernement doit cibler plus les professionnels. Ceci sans parler de l’état mécanique des véhicules.
Lorsqu’on sait qu’une grande partie des autocars et des camions se fait réparer, voire remonté dans des garages non homologués ou tout simplement anarchiques, cela veut dire que de véritables bombes à retardement circulent sur nos routes. Plus que des campagnes de sensibilisation ou des plaidoyers, le ministère de tutelle doit sévir.









