Editorial

Grève du «sacrifice»

© D.R

C’est un test pour les syndicats parce que les temps ont changé. Le pays ne vit plus la même conjoncture politique et sociale qui prévalait notamment lors de la grève générale de 1981 ou encore celle de 1990.

Le mouvement syndical sera d’abord confronté aujourd’hui à une problématique majeure qui est celle de sa capacité à mobiliser les fonctionnaires appelés à faire un sacrifice, puisque la journée de la grève sera déduite de leur salaire à la fin du mois. Et à quelques petites semaines de la fête du sacrifice, une journée de travail sacrifiée est un grand sacrifice.

La grève est aussi un test pour le gouvernement et Benkirane en particulier parce que ce dernier compte apparemment sur la division au sein du mouvement syndical, mais également et surtout sur la non-adhésion des fonctionnaires alors que la majorité des grèves depuis son arrivée à la tête de l’Exécutif ont plutôt été des pétards mouillés.

Demain nous essayerons de tirer les conclusions de cette journée de grève et des pertes des uns et des autres parce qu’il n’y aura certainement aucun gagnant.

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