Chroniques

J’aime, je partage: J’aime mon pays, et j’en suis fier

© D.R

Tenez par exemple, durant plusieurs jours lors du Festival international du film de Marrakech, nous avons rencontré de grands noms du cinéma, de plusieurs pays du monde, de l’Inde, aux USA, en passant par la France, l’Italie, l’Espagne, l’Egypte, etc.

Toutes ces personnalités sont unanimes : «Le Maroc est un grand pays». Même ceux, connus pour leur critique facile et parfois exagérée, versent dans le même sens: «le Maroc est une terre de paix et de tolérance». Et très vite, toutes ces stars comparent le Royaume à d’autres pays dans le monde arabe. Le constat est simple : partout ça va mal.

De l’Egypte à l’Algérie, en passant par la Syrie, l’Irak, la Libye, la Tunisie, le Liban, la Palestine… mais au Maroc, il fait bon vivre. Pour une fois, prenons le temps d’y penser. Nous avons la paix. Nous avons la stabilité politique et sociale. Nous avons un régime solide, autour de la Monarchie, garante des libertés et de la force de cette Nation. Nous avons une démocratie naissante, qui prend de plus en plus dans le tissu politique, social et culturel du pays, nous avons nos richesses, nos forces, et nos faiblesses aussi. Les grandes nations vivent entre des hauts et des bas, c’est la règle du jeu.

Par contre, qui d’autre dans le Maghreb, dans le monde arabe et en Afrique peut se targuer d’avoir la qualité de vie des Marocains ? Je les entends d’ici les défaitistes de tout poil qui poussent des cris d’orfraie : «Mais ça va mal, nous avons des pauvres, des chômeurs… de l’injustice». Mais donnez-moi un seul pays au monde où il n’y a pas de pauvres. Même aux USA, au Japon, en Allemagne… il y a des SDF, des gens qui n’ont rien et qui crèvent dans la rue. Pas chez nous. Des gens vivent mal, souffrent, n’ont presque rien. C’est vrai, mais on n’a jamais vu des gens mourir de faim dans la rue. Frappez à n’importe quelle porte, demandez à boire et à manger et on partagera avec vous ce que l’on a. C’est comme ça au Maroc, depuis des lustres et cela va durer encore longtemps.

Nous avons nos problèmes politiques, nos petites guéguerres du pouvoir, des partis politiques qui ont besoin de sang neuf, une société plus centrée sur la cohésion, une meilleure place pour les femmes, une éducation plus performante, mais on y travaille.

Et on y arrivera. De nouvelles générations de décideurs sont aujourd’hui sur le pied de guerre, de nouveaux talents, de nouveaux artistes, de nouveaux intellectuels sont nés et travaillent d’arrache-pied. Alors tout est appelé à évoluer, mais dans l’amour du pays et de la nation.

C’est la condition fondamentale pour garder cette exception marocaine qui fait défaut à tant de pays dans le monde. Comme nous l’a confié un grand artiste à Marrakech, «le Maroc a la chance d’avoir la mo-narchie, gage de sa stabilité dans une région arabe trouble».

Jeremy Irons, qui connaît bien le Maroc, a raison de souligner cette chance que nous avons tous et que certains d’entre nous oublient parfois, comme obnubilés par des chants oiseux de sirènes apathiques, dans un Maroc qui fait tout pour devenir une grande puissance au grand bonheur de ses populations. Amen.

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