Hassad met un terme à la rumeur. En effet, le ministre de l’intérieur a balayé d’un revers de la main les informations sur l’interdiction par ses services aux élus locaux de signature des documents ainsi que la validation des projets et appels d’offres.
Tout a commencé au début de cette semaine. Le bruit a commencé alors à courir sur la notification de cette injonction aux élus locaux par le département de tutelle en perspective des prochaines échéances électorales. Cette mesure aurait été destinée à empêcher toute tentative par les élus en poste de préparer le terrain devant leur réélection.
Mais il s’avère aujourd’hui qu’il s’agit d’une simple intox puisque l’Intérieur a démenti catégoriquement avoir émis une quelconque correspondance aux présidents des communes urbaines et rurales leur interdisant de signer tout document relatif aux marchés jusqu’à la tenue des prochaines élections communales.
Le département de Mohamed Hassad a également précisé que «les présidents des conseils des collectivités territoriales continueront, en vertu de la loi, à exercer leurs fonctions au service de l’intérêt public et ce jusqu’à la fin de leurs mandats». Ce démenti vient mettre un terme à ces informations qui ont été relayées par certains médias nationaux évoquant l’émission par le ministère d’une correspondance aux présidents des collectivités locales.
D’ailleurs, Fouad Omari, maire de la ville de Tanger et président de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux, a soulevé la question au cours de son passage au Forum de la MAP, l’agence de presse nationale. Après avoir expliqué qu’il n’avait pas reçu en tant que maire de la ville du détroit une telle correspandance, Omari a déclaré que l’Association des présidents des conseils communaux rejetterait toute décision dans ce sens.
Il aurait annoncé, en outre, l’envoi par son association d’une lettre au ministère de tutelle pour vérifier la véracité des informations déléguant les prérogatives des maires et présidents des collectivités aux secrétaires généraux des communes ainsi que le report des projets jugés financièrement coûteux après les élections communales prévues en septembre prochain.