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Partenariat avec l’OCDE: Le long chemin du Maroc vers un gouvernement ouvert

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«L’adhésion du Maroc à l’initiative de partenariat pour un gouvernement ouvert sera l’un des facteurs qui nous aidera à faire évoluer la qualité des services publics, améliorer le climat des affaires et encourager l’attraction des investissements étrangers», a déclaré Mohamed Moubdiî, ministre délégué chargé de la fonction publique et de la modernisation des administrations, lors de la conférence «La voie vers le gouvernement ouvert et l’OGP (Open government partnership- Partenariat pour un gouvernement ouvert, ndlr) au Maroc», tenue hier, mercredi, à Rabat. Cette rencontre est la deuxième de ce type entre les représentants de l’OCDE et ceux du gouvernement marocain après celle de janvier dernier.

Elle visait essentiellement à lancer le processus de consultation pour élaborer un plan d’action pour le gouvernement ouvert au Maroc.

«La manière dont ce plan d’action sera mis en place déterminera si le Maroc pourra accéder à l’OGP», a précisé Dwight Bush, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc. Si l’obtention de ce statut arrive avec plusieurs avantages pour le Maroc, notamment en ce qui concerne le soutien des projets de modernisation et l’amélioration du statut du pays à l’international, elle est cependant tributaire de plusieurs critères.

Ainsi, pour faire partie des pays de l’OGP, le Maroc devra attester que son gouvernement fait preuve d’une transparence budgétaire totale, que l’accès à l’information est garanti, que les élus et hauts fonctionnaires procèdent tous à une déclaration de patrimoine et enfin qu’il existe une réelle participation des citoyens. Le Royaume semble donc avoir du pain sur la planche, le ministre délégué chargé des affaires générales et de la gouvernance, Mohammed Louafa, est toutefois optimiste. «Je tiens à dire que l’administration marocaine est à un très bon niveau, contrairement à ce que certains voudraient faire croire», a-t-il déclaré.

L’OGP, lancé en 2011 par les Etats-Unis et le Brésil, vise à renforcer la démocratie participative en plaçant la transparence et la participation des citoyens au cœur de son fonctionnement. L’initiative regroupe à ce jour 67 pays dont deux de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du nord), à savoir la Jordanie et la Tunisie. Des représentants du gouvernement tunisien étaient, justement, présents hier, mercredi, à Rabat pour présenter l’expérience de ce pays dans le domaine de l’ouverture des gouvernements.  

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