Mais, aujourd’hui, à mon corps défendant, je suis obligé de revenir à ces fous furieux qui ont décidé de faire la loi à la place de qui de droit. Il faut dire aussi qu’on a l’impression que qui de droit préfère se taire et laisser faire. Il est vrai qu’il y a eu deux ou trois voix qui sont sorties du lot et du silence pour dire non à ces actes barbares, mais est-ce bien suffisant à un moment où la liberté, la sécurité et la tranquillité des citoyens sont en train de foutre le camp ?
Ce qui s’est passé à Fès, notre grande cité spirituelle, est absolument abominable. Quand je vois un homme ou une femme, qu’importe, être attaqué(e) aussi sauvagement par une foule en furie composée surtout de jeunes, et que j’entends que c’est normal car cet homme ou cette femme «n’avait qu’à s’habiller comme tout le monde et ne pas les provoquer», je me dis que ce n’est pas ce Maroc dont je rêve pour mes enfants et mes petits-enfants. Pourvu qu’on se réveille enfin de ce cauchemar !
A demain
