Economie

Valorisation des sous-produits de la filière oléicole

La rencontre, organisée mardi 8 juin, à l’initiative du Centre régional de l’investissement (CRI) de Fès et l’unité de promotion des investissements au Maroc, relevant de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) a constitué une opportunité pour les participants de débattre de l’impact négatif des déchets des huileries sur l’environnement et des possibilités de valorisation optimale des sous produits de la filière oléicole et ce, à la lumière d’une étude sur « la gestion des sous-produits de la filière oléicole au Maroc », réalisée dans le cadre de la coopération entre l’Agence nationale de promotion des petites et moyennes entreprises (ANPME) et l’unité de promotion des investissements de l’ONUDI.
Intervenant à cette occasion, Mme Latifa Echihabi, directrice générale de l’ANPME, a souligné que la coopération entre l’agence et l’unité de promotion des investissements de l’ONUDI a pour objectif de renforcer le secteur industriel privé, notamment celui des PME à travers l’assistance technique et l’encouragement du partenariat entre les entreprises marocaines et italiennes grâce à une ligne de crédit italienne d’une valeur de 15 millions d’euros. Une étude sur « les perspectives de la valorisation des sous-produits de la filière oléicole », a été réalisée dans le cadre de cette coopération afin d’identifier les solutions éco-compatibles et économiquement soutenables pour la valorisation des résidus de l’huile d’olive et la réduction de leur impact négatif sur l’environnement, a ajouté Mme Echihabi.
Après avoir mis l’accent sur l’importance socio-économique du secteur oléicole au niveau national en général et dans la région Fès Boulemane en particulier, Mme Echihabi, a fait savoir que les rejets générés par les huileries constituent un problème fréquent dans l’ensemble des pays du bassin méditerranéen. Elle a également fait état de l’impact, à Fès, de la pollution par les margines déversées à l’état brute dans les cours d’eau, notamment Oued Sebou, et les nappes phréatiques, sur le sol et ses constituants (forte acidité), sur la qualité de l’air et sur le réseau public d’assainissement, appelant les entreprises à se restructurer en vue de relever les défis de la productivité et ce, conformément aux normes de la qualité et de la compétitivité internationale.

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