Société

Terrorisme et cybercriminalité: Sommes-nous à l’abri d’une guerre électronique ?

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Plus de 200 chercheurs, ingénieurs, industriels, agents d’Etat, des collectivités locales et responsables sécurité des grandes firmes représentant les quatre coins du monde se réuniront du 10 au 12 décembre à Marrakech dans le cadre de la 14ème  édition de la Conférence internationale sur la cryptologie et la sécurité des réseaux (CANS 2015).

Un événement qui intervient au moment où l’agence américaine Stratfor, œuvrant dans le domaine des renseignements, a alerté que Daech est en phase de recrutement  de plusieurs e-mercenaires afin d’initier des cyberattaques à l’échelle mondiale et dont les conséquences ne seraient pas à prendre à la légère.

Un chiffre faramineux de 400 milliards de dollars américains. C’est ce qu’a coûtée la cybercriminalité au monde au cours de l’année 2014. Aujourd’hui, le risque dépasse de loin celui de la simple protection des données personnelles pour se transformer en de réelles menaces pouvant immobiliser tout un pays. D’où l’importance de l’adoption d’une stratégie de sécurité des systèmes d’information et de communication répondant aux normes internationales et se basant sur les équipements matériels et logiciels nécessaires ainsi que la sensibilisation des cadres des institutions publiques, privées, bancaires ou autres aux retombées dévastatrices qu’une attaque virtuelle peut engendrer.

Faute de présence physique dans certains pays en effet, une éventualité d’attaques virtuelles menées par des organisations terroristes comme Daech n’est plus à écarter. Selon Stratfor, Daech fait preuve jusque-là d’une bonne maîtrise des réseaux sociaux pour des raison de recrutement et de propagande et rien de plus. Leur force de frappe informatique est quasi absente.  Ce qui pousserait, selon l’agence, cette organisation terroriste à recourir aux services d’autres organisations spécialisées dans le piratage, moyennant de l’argent. Et ce, dans l’objectif d’atteindre des cibles sensibles tels les systèmes financiers, les institutions publiques, les tours de contrôle des aéroports, les réseaux de distribution de l’énergie électrique et autres…

Conscients de ces menaces, plusieurs acteurs s’activent au Maroc afin de sensibiliser et de sensibiliser les citoyens et les acteurs de la scène numérique marocaine et internationale aux dangers de la cybercriminalité.

Pour le cas de l’Association marocaine de la confiance numérique (AMAN), qui est à l’initiative de la CANS 2015, la priorité est à l’encadrement de l’usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication. A noter que cette manifestation scientifique traitera de la cryptologie et la sécurité des réseaux. Deux nerfs indispensables pour faire face à l’accroissement et à la diversification des menaces qui pèsent sur les systèmes informatiques à travers le monde.

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