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Parité dans les médias: La situation de la la femme journaliste a peu progressé

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La discrimination à l’égard des femmes dans les médias continue de s’accentuer, et ce en dépit des grands efforts déployés par les plus importantes organisations mondiales pour contrecarrer ce fléau. C’est du moins ce qui est ressorti de la séance d’ouverture d’un colloque international, samedi 9 janvier, à la Maison de la presse de Tanger.

Organisés sous l’égide de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), les travaux de cette rencontre – qui se sont distingués par la participation des représentants des syndicats et associations des professionnels de la presse marocaine et de plusieurs autres arabes et étrangers – a constitué une occasion pour mettre en exergue «le rôle de la femme journaliste dans le renforcement de la démocratie et l’effacement des pratiques et images stéréotypées collées à la femme», a indiqué Said Koubrit, président du bureau exécutif de la Maison de la presse de Tanger.

L’apport de la femme journaliste au Maroc est, selon cet intervenant, fondamental dans le cadre des grandes réalisations que connaît le Royaume. Et ce, en vue «de la réalisation de la parité, considérée comme l’un des droits garantis par la Constitution marocaine de 2011», a tenu à préciser M. Koubrit.

Même son de cloche chez Ilyas Omari, président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, qui a souligné l’importance du thème de cette rencontre portant sur la promotion de la parité dans les médias en vue de permettre aux femmes d’être aux postes de responsabilité.

Ce responsable a poursuivi que le traitement de ce thème vient en conformité avec le programme ambitieux de la régionalisation avancée au Maroc visant à renforcer la démocratie locale. Et ce, en faisant «participer les citoyens à la gestion de la chose publique locale», a souligné M. Omari.
Intervenant à cette occasion, Mounia Belafia, coprésidente du conseil de l’égalité hommes-femmes de la FIJ, a réaffirmé la complexité et l’universalité de la problématique de la parité dans les médias, dont de grands efforts ont été déployés pour y faire face au niveau international. Mais «la situation de la femme journaliste n’a que très peu progressé», a ajouté Mme Belafia.

De son côté, Zuliana Lainez Otero, secrétaire générale du Syndicat national des journalistes du Pérou, a indiqué que le nombre d’étudiantes en journalisme excède celui de leurs collègues hommes, alors que les femmes n’y représentent que le 1/4 de l’ensemble des professionnels du champ médiatique. L’intervenante a tenu à préciser qu’elles sont en minorité dans les postes de responsabilité dans les différents types de médias, dont la télévision où les femmes âgées sont de plus en plus menacées de perdre leur travail.

«Les femmes journalistes souffrent, en plus du stress au quotidien, des difficultés de concilier entre vie privée et professionnelle», a ajouté Mme Lainez.

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