Editorial

Mollesse

© D.R

Le climat social devient très tendu. Entre les marches des enseignants stagiaires au sujet des décrets annulant l’embauche automatique et le bras de fer avec les syndicats au sujet de la réforme des retraites, le gouvernement ne parvient pas à désamorcer la crise.

Il est vrai que certaines revendications sont difficilement applicables à la lumière de la conjoncture actuelle, mais l’Exécutif aurait dû et aurait pu trouver une issue. Si le dossier des retraites peut avoir des enjeux politiques, celui des enseignants stagiaires est une grande erreur de la part du chef de gouvernement.

Pourquoi ira-t-on accepter des milliers de personnes en plus des besoins réels de l’école publique pour leur dire par la suite qu’ils ne sont pas embauchées à l’issue de leur cursus? L’explication selon laquelle le gouvernement voulait former également pour le secteur privé ne tient pas vraiment la route.

Tout simplement parce que l’administration publique donne aujourd’hui l’impression d’être si molle et si peu exigeante vis-à-vis de ses fonctionnaires qu’il est dès lors insensé de convaincre quelqu’un de quitter le public pour un secteur privé où le rendement passe avant tout. Mais cela est une autre paire de manches.

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