Société

Un centre d’investissement régional en question

Aujourd’hui le Maroc : Quel bilan allez-vous présenter lors de l’AGO de votre Association ce samedi ?
Youssef Zahidi : Pour être franc avec vous, les membres de notre Association ont déjà reçu les rapports moral et financier qu’ils devraient approuver ou rejeter par écrit bien avant la tenue de notre AGO. Car la journée du 15 juin, nous voulons la consacrer uniquement pour débattre des divers problèmes que rencontrent les industriels de notre zone. C’est une innovation à laquelle nous avons recourue pour profiter au maximum de la présence de certains responsables que ce soit à l’échelon national, régional ou provincial ainsi que de celle de nos différents partenaires.
Etes-vous satisfait du bilan de l’Association ?
Oui et non. Oui, dans la mesure où nous avons réussi à répertorier nos problèmes et à les exposer aux différents décideurs. Oui également d’avoir trouvé en la personne de monsieur le gouverneur, un responsable tout acquis à notre cause ; et non dans la mesure où plusieurs promesses à certaines de nos revendications d’une importance vitale à nos unités et à notre zone, du côté de la municipalité, n’ont pas été tenues.
Quelles sont vos réalisations ?
A notre arrivée, la zone industrielle d’El-Jadida était sans vie. Elle donnait l’impression d’être un quartier abandonné. Aucune considération ne lui était accordée. L’état des artères était dans un état lamentable, les panneaux et indications n’existaient pas et l’éclairage dans des lieux y faisait cruellement défaut. Aujourd’hui, la situation s’est améliorée.
Néanmoins, le travail accompli par la société, s’étant chargée de la réfection des artères, laisse à désirer. Aussi, exigeons-nous à ce qu’elle y remédie. Le conseil municipal devrait intervenir au plus tôt. Le ramassage d’ordures s’est un peu amélioré. Pour assurer la sécurité dans la zone, nous avons construit et équipé à notre charge un poste de police. Enfin, il y a d’autres actions sociales, culturelles et sportives où nous avons été présents.
80 % des unités présentes ne traitent pas leurs déchets liquides et solides. Ce qui n’est pas sans risques pour la ville et pour ses habitants.
C’est vrai. Depuis que nous avions été chargés de gérer cette association, nous nous sommes attelés sur cette tâche. Et je ne vous cache pas, ici, que le rôle et la contribution, de M. le gouverneur, ont été prépondérants. Ainsi, nous avons pu sensibiliser les opérateurs industriels pour une mise en place de bassins et stations. La municipalité, de son côté et grâce au fonds spécial de la zone, a renforcé la canalisation de la zone. Le ministère de l’Habitat nous a réservé un programme FODEP, un fonds spécial accordé aux opérations de dépollution. Dans un autre concept, la République française a confié à CORAIL et à la société d’équipement du Rhône et de Lyon la mission d’étude et de réalisation d’une station d’épuration dans la zone. L’AZIJ a été sollicité pour y contribuer.

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