Economie

Céréales : Prévisions revues à la hausse

L’activité céréalière demeure une composante importante du secteur agricole dans son ensemble. Près de 60% de la population marocaine gagne sa vie directement ou indirectement de la céréaliculture. La surface exploitée est estimée à plus de 65% de la surface agricole dite utile et contribue à hauteur de 36% au PIB agricole. Dans son ensemble, cette activité représente, par ailleurs, près de 80% de la valeur de la production végétale, en écartant les fruits et légumes.
La libéralisation bat son plein. Les producteurs agricoles notamment les exploitant d’orge, ont réussi à force de pression et de négociations avec le ministère de tutelle, d’arracher des mesures de reconduction en matière de renouvellement de la détaxation de cette denrée. Selon, les informations transmises par la publication du Crédit Agricole en date de la deuxième quinzaine du mois d’avril dernier, le conseil de gouvernement a prorogé l’opération de traitement du surendettement des agricultures au-delà du 31 décembre 2002. Cette décision bénéficiera également aux zones irriguées.
Quant au blé tendre et au maïs, la même source souligne que : « nous assistons actuellement à une stabilisation des prix du blé tendre et du maïs, après une augmentation de l’offre enregistrée durant la quinzaine précédente». Les analystes expliquent cette situation en raison de : «l’écoulement sur le marché des stocks de l’année dernière en anticipation sur la nouvelle récolte qui pourrait atteindre, d’après nos estimations à quelque 54 millions de quintaux ».
L’annonce de tels résultats est confortée par le communiqué du ministère de l’Agriculture qui dresse un topo sur l’état d’avancement de la campagne agricole, dont les conclusions ont été arrêtées au 3 mai 2002. Il en ressort que : «le cumul des précipitations a atteint 311 mms contre 335 mms en année normale ». Sachant que la moyenne s’étale sur une trentaine d’années. Résultat : le déficit pluviométrique a été ramené à un niveau inférieur à 7%. Auprès de la Direction de Réseau du Crédit Agricole, on apprend que des régions de production céréalière vont conclure cette campagne avec un déficit pluviométrique important, en comparaison avec une campagne normale. Elle signale également qu’en dehors des directions de réseau des régions de la Chaoui-Tadla et du Gharb-Nord, les autres régions enregistrent des déficits pluviométriques marqués. Celles de Rabat-Zemmour-Zaer, Fès-Centre-Nord et Tensift-Doukkala, annoncent respectivement à ce niveau des taux de 40%, 17% et 9%.
Quant aux cultures de printemps, la surface semée jusqu’à présent est évaluée à près de 414 000 hectares. En revanche, le taux de remplissage des barrages à usage agricole, il reste cantonné à 52% contre les 54% de la quinzaine précédente, indique-t-on de même source.
Les observateurs du Crédit Agricole avaient prévu à un léger redressement pour les périmètres de Doukkala, Tadla et Tafilat, et ce pour la première décade du mois de mai. Pour l’heure, l’état de situation n’est pas encore communiqué.

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