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UC et PND : toujours présents

Tous les événements sont produits les uns par les autres. Si le passé est accouché du présent, le présent accouche du futur. Tout a des pères, mais tout n’a pas toujours d’enfants. Il s’agit ici précisément comme d’un arbre généalogique : chaque maison remonte, comme on sait, à Adam, mais dans la famille il y a bien des gens qui sont morts sans laisser de postérité. Les résultats des communales viennent de prouver une réalité depuis longtemps très contestée. L’Union Constitutionnelle (UC) et le parti National Démocrate (PND) ont toujours été considérés par une grande majorité d’observateurs comme étant un pur produit de l’Administration et qui ne subsistaient que grâce à la protection et l’intervention des autorités administratives et plus précisément le ministère de l’Intérieur. Lors des dernières communales marquées par la transparence et la neutralité de l’Administration, l’UC autant que le PND sont toujours présents. L’UC a gagné 959 sièges soit un taux de 4,18 talonnée immédiatement par le PND qui s’est octroyé 889 sièges, soit un taux de 3,87 %. Avec dix-neuf sièges sur 131 à eux deux (11 pour l’UC et 8 pour le PND) au niveau de Casablanca, les deux partis dits de Droite sont bel et bien toujours présents. Il existe donc réellement des électeurs qui font confiance à ces formations. Une confiance historiquement contestée voire démentie par un certain nombre de partis politiques et d’organes de presse nationale. D’un autre côté, il faut signaler que cette mauvaise réputation qui s’est avérée aujourd’hui, somme toute, infondée, a causé beaucoup de préjudices à ces deux formations. Nombreux sont leurs sympathisants qui ont été affectés par les accusations suscitées et qui ont retiré leur soutien en tournant le dos aux deux formations de deux grandes figures nationales à savoir Feu Maâti Bouâbid et Feu Arsalane El Jadidi. En principe, et aux yeux de leurs détracteurs, l’UC et le PND devaient rendre l’âme à l’occasion de ces communales à cause notamment de la nouvelle conception des processus électoraux où l’Etat a garanti la neutralité, autant que faire se peut, des agents de l’Administration. Il est vrai que le rôle d’un élu n’est pas d’obéir aux préjugés, mais de les dissiper.

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