Editorial

Le revers de la médaille

© D.R

Le Maroc devient indéniablement une destination pour les investissements étrangers et les grands groupes industriels. Le dernier projet de Renault en est un parfait exemple.

Cela dit, ce succès ne doit pas nous empêcher de poser les vraies questions au sujet du véritable coût concédé par le pays afin d’attirer les grands groupes. Lorsqu’un responsable comme le wali de Bank Al-Maghrib affirme qu’il n’est pas possible de cerner l’impact de certains investissements étrangers sur la croissance et l’emploi, il faut se poser des questions.

De même, lorsque le haut-commissaire au plan attire l’attention sur la part des subventions publiques dans la croissance (ou la décroissance!), il faut prendre un moment pour faire un bilan.

Ce débat mérite d’être ouvert parce que le Royaume a atteint aujourd’hui un niveau où il doit exiger de réelles contreparties pour sa politique d’encouragement des grands groupes étrangers surtout que la croissance du pays ne doit pas dépasser les 1% en 2016.

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