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La Zambie retire sa reconnaissance de la «Rasd»: Un revers d’entrée pour Brahim Ghali

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La «Rasd» perd de nouveau un allié en Afrique anglo-saxonne et se voit face à un retrait de plus en plus fréquent des pays jusque-là la «soutenant».

Il n’a suffi que de quelques petites  heures après la nomination ce 9  juillet de Brahim Ghali à la tête du  Front Polisario pour qu’une douche  froide s’abatte sur la pseudo Rasd. Le  successeur de Mohamed Abdelaziz,  décédé le 31 mai, devra faire face à  un effritement de sa diplomatie le  jour même de «sa prise de fonction» avec l’annonce, dans la soirée  du samedi, du retrait de la reconnaissance de cette entité fantoche  par le gouvernement de la République de Zambie. C’est le ministre  zambien des affaires étrangères,  Harry Kalaba, qui l’a annoncé dans la  soirée du samedi 9 juin à Rabat, avec  des propos clairs et tranchés.

«Le  gouvernement de la République de  Zambie a décidé de retirer sa reconnaissance de la pseudo Rasd et de  rompre ses relations diplomatiques  avec cette entité», avait-il déclaré  lors d’un point de presse conjoint  avec le ministre délégué auprès du  ministre des affaires étrangères et  de la coopération, Nasser Bourita.  Ainsi, la «Rasd» perd de nouveau  un allié en Afrique anglo-saxonne et  se voit face à un retrait de plus en  plus fréquent des pays jusque-là la  «soutenant».

Pour rappel, la République de Zambie  avait reconnu la pseudo «Rasd» en  1979 en soutien à la thèse séparatiste. Elle a ensuite décidé le gel de  cette reconnaissance en 2011 avant de revenir sur cette décision en  2013 pour des raisons politiques.  Aujourd’hui, la décision de Lusaka  (capitale zambienne) semble ferme.  Le chef de la diplomatie zambienne  en atteste et confirme qu’elle  «ouvrira une nouvelle page dans  les relations maroco-zambiennes  et contribuera à la promotion des échanges bilatéraux à tous les  niveaux».

Ce «dévissement» de la  diplomatie de ladite «Rasd» et l’amaigrissement du nombre de pays  africains donnant encore du crédit à  cette soi-disant république ne serait  pas pas sans la déboussoler.  D’autant plus que cette situation  intervient quelques semaines avant  le très attendu sommet de l’Union  africaine (UA), prévu du 10 au 18  juillet dans la capitale rwandaise,  Kigali.

Ce qui devrait apporter de  l’eau au moulin des pays africains  francophones qui soutiennent pour  leur plupart la cause du Maroc et son  intégrité territoriale. Lors du point de presse tenu à Rabat, Harry Kalaba  avait également exprimé le sou- hait de la Zambie de parvenir à une  solution politique, juste, durable et  mutuellement acceptable au conflit  du Sahara, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de  sécurité. «Dans l’attente d’une issue  du processus onusien et suite à ce  qui a été avancé, le gouvernement  zambien va maintenir une position  neutre», avait-il conclu.

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