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Belmokhtar-Ecole britannique : C’est la guerre !

Rachid Belmokhtar, ministre de l’éducation nationale

Le ministère de l’éducation nationale va prendre des sanctions et met en garde les parents

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Les responsables de cet établissement avaient déjà démarré une campagne informant les familles intéressées sur l’ouverture des inscriptions. Mais après la première sortie de la tutelle, l’école avait fait savoir que le démarrage effectif de ses activités a été repoussé à la rentrée 2017-2018.

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ça chauffe entre l’Education nationale et l’Ecole britannique. Le ministre de tutelle, Rachid Belmokhtar Benabdellah, menace les responsables du projet de sanctions. Et pour cause, le ministère a de nouveau affirmé que les services compétents n’ont jamais octroyé une quelconque autorisation pour la partie concernée pour la mise en place d’une mission scolaire britannique. En effet, c’est la deuxième sortie pour le département de Belmokhtar en moins d’un mois sur le sujet.

«En dépit d’un premier communiqué diffusé le 21 juin dernier pour annoncer que le ministère de l’éducation nationale n’a pour le moment autorisé aucune école scolaire privée pour adopter le système britannique, nous avons pris connaissance que l’école dénommée «British Academy Casablanca» mène une campagne de communication notamment dans les réseaux sociaux, diffusant de fausses données susceptibles d’induire en erreur les parents d’élèves», explique le ministère de l’éducation nationale. «L’institution concernée a donc commencé à exercer ses fonctions en dehors des dispositions de la loi 06.00 portant statut fondamental de l’enseignement scolaire privé sachant que ses activités n’entrent pas non plus dans le cadre d’une convention entre les deux gouvernements marocain et britannique. C’est la raison pour laquelle le ministère a déjà déclenché la procédure légale pour prendre les mesures nécessaires en cas d’infraction de la loi», ajoute la même source.

Pour rappel, le ministère de tutelle avait déjà annoncé en juin dernier que l’école en question n’était pas autorisée à exercer au Maroc.
Il semble aujourd’hui que les choses vont se dérouler autrement pour les initiateurs de ce projet qui portent, paraît-il, une nationalité étrangère. L’Education nationale a, en outre, mis en garde les familles marocaines appellant celles-ci à s’assurer auprès des différentes académies régionales de l’éducation à travers le Royaume de la situation des écoles privées où sont scolarisés leurs enfants.

«Le ministère informe le public que la liste complète des écoles d’enseignement privé autorisées par l’Education nationale peut être directement consultée sur le portail du ministère: men.gov.ma. Il est également possible de s’adresser aux académies régionales de l’éducation et de la formation ou les directions régionales pour consulter toutes les données sur la situation des écoles privées», conclut le ministère. Il faut dire que l’enseignement privé en particulier les établissements adoptant des programmes pédagogiques étrangers est de plus en plus prisé par les familles marocaines. Si plusieurs missions étrangères comme celles française, espagnole, belge ou américaine opèrent depuis des années au Maroc, il semble que la mission britannique devra attendre encore plus pour effectuer son entrée sur le marché national.

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