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Une relation homosexuelle qui se termine dans le sang

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Nous sommes le dimanche 10 juillet. Dans une chambre située dans un chantier de construction au quartier Errahma, à Casablanca, s’exhalait une odeur nauséabonde piquant les nez de quelques constructeurs en bâtiment qui y passaient la nuit.

A l’aube, l’un d’eux a frappé à la porte de cette chambre occupée par deux amis, également constructeurs en bâtiment de leur état, qui travaillent dans le même chantier. L’odeur fétide ne l’encourageait pas à avancer. Mais, il n’avait pas le choix. Il a poussé la porte pour y rentrer. Et c’était un spectacle terrifiant qui se présentait à son regard. Il avait devant lui le cadavre d’un être humain amputé de sa tête, laquelle se trouvait à côté. Sous l’effet du choc il est resté figé. Ses collègues l’ont rejoint. Eux aussi se plantent à leur place devant ce corps et cette tête gisant dans une mare de sang.

Les éléments de la gendarmerie royale, commandement de 2 Mars, ont été alertés. Pas moins de quelques minutes, ils étaient sur la scène du crime en compagnie des éléments de la brigade technique et scientifique. Premier constat, la victime a été tuée il y a moins de vingt-quatre heures. Et l’enquête diligentée aussitôt a permis aux gendarmes d’apprendre qu’outre la victime, âgée de vingt-et-un ans, issue d’un douar de la commune Tafnout, à Taliouine, province de Taroudant, la chambre était occupée par son ami, issu de son douar. L’enquête s’est évidemment focalisée sur cette piste.

Notant son identité, les éléments de la gendarmerie royale ont emprunté le chemin vers Taliouine. En y arrivant la nuit, ils ont découvert effectivement que le compagnon de chambre de la victime était chez lui au douar. Pourquoi a-t-il regagné son douar sans prévenir personne, même pas son employeur? Rapidement, il a craché le morceau. Il a avoué qu’il est bel et bien le meurtrier qui a égorgé son ami et a coupé sa tête du reste du corps.

En l’arrêtant, les enquêteurs ont rebroussé chemin pour arriver, le lendemain matin, lundi 12 juillet, à Casablanca. Soumis aux interrogatoires, le mis en cause a révélé les circonstances de son crime odieux. En effet, il a affirmé qu’il entretenait une relation homosexuelle avec le défunt. Un jour il a décidé de rompre, mais le défunt n’était pas de cet avis car il voulait qu’ils restent ensemble. Il a même insisté en le menaçant de divulguer leur relation d’amour.

Celui-ci a fait croire à son ami qu’il est revenu sur sa décision, mais en vérité il réfléchissait à s’en débarrasser une fois pour toutes. Et il a choisi pour cela la méthode la plus radicale qui soit: la liquidation. La nuit, quand son ami se plongeait dans un profond sommeil, il a saisi un couteau et l’a égorgé comme un mouton. Après quoi, il a séparé sa tête de son corps avant de prendre la poudre d’escampette en prenant l’autocar à destination de leur douar à Taliouine.

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