Les femmes activistes, membres du groupe action agenda 21, ont présenté au sommet de Johannesburg un plan de cinq points pour la promotion des conditions de la femme dans le cadre du développement durable, objectif ultime du processus lancé il y a dix ans à Rio.
Des organisations féminines du monde entier mènent une action pour l’actualisation du chapitre de l’agenda 21, qui a débouché sur l’élaboration d’un nouveau plan, connu également sous le nom de l’agenda sur l’action de la femme pour une planète saine et paisible à l’horizon 2015. A travers ce plan, les organisations veulent assurer aux femmes une participation plus effective dans le processus de prise de décision pour un développement durable.
A Rio, les organisations féminines avaient également réussi à faire inscrire des questions relatives à l’égalité des sexes. Pour les membres de ces organisations, le sommet de Johannesburg doit être l’occasion de célébrer la lutte des femmes du monde entier durant les dix dernières années, a indiqué à la presse Mme Thais Corral, présidente du groupe Action agenda 21.
Les femmes entendent évoquer les raisons qui rendent difficile la réalisation du développement durable, tels les conflits armés, la violation des droits de l’Homme et les obstacles qui entravent l’accès aux ressources ainsi que les difficultés de garantir la santé, la sécurité et la bonne gouvernance, a-t-elle ajouté.
Les membres du groupe réclament en somme que leurs recommandations soient prises en considération dans la déclaration finale du Sommet de Johannesburg. « Nous voulons que les engagements pris à Rio soient traduits dans la réalité », a indiqué Mme. Jocelyn Dow, représentante de la Guyane au sein du groupe Action agenda 21.