Chroniques

Transmission : Jeunesse, proximité, partenariat

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C’est non seulement une nouvelle approche – basée sur le dialogue – qui est en train de marquer les rapports avec la jeunesse, mais également une pratique novatrice qui commence à émerger. Basée sur le partenariat et la responsabilité et plus exactement la responsabilisation, c’est en fait d’une politique de proximité associant forces vives de la jeunesse et autorités qu’il s’agit. Un nouvel exemple concret va en être donné par la wilaya de Rabat-Salé, en signant une convention de partenariat avec les associations de jeunes oeuvrant dans les quartiers défavorisés. Les associations «Chabab Akreuch», «De l’autre côté du soleil», «Mostaqbal», «Amal Salé», «Tamsna», «Les amis de la côte» et «Chabab Attakadoum» agissant à Temara, Salé et Rabat bénéficieront en effet, d’un soutien concret en matière de locaux, de logistique, de mise en contact de la part de la wilaya, les jeunes, organisés en associations de jeunes -par les jeunes- pour les jeunes- quant à eux auront ainsi les coudées franches pour s’attaquer au travail de fond concernant la jeunesse : civisme, éducation, sport, environnement… et oeuvrer contre le désoeuvrement, les dérives, le désert culturel et la misère intellectuelle dans lesquels baignent malheureusement nos jeunes. Dans un même temps, de jeunes «animateurs de quartiers», émanant de ces associations se verront confier une mission de médiation sociale et d’activités de proximité avec la jeunesse. Partenariat, dialogue, responsabilisation symbolisent ainsi les termes d’une convention qui vise à installer dans le long terme une confiance capable de permettre aux jeunes de prendre en mains les choses qui les concernent. Ceci étant dit, le plus difficile reste à faire : en effet, si en haut de la pyramide, au niveau des walis ou des gouverneurs «Le courant passe» et les passerelles avec la jeunesse se mettent en place aisément, le contact est beaucoup plus ardu à établir avec les caïds, mokkadams, et autres pachas dont les portes restent hermétiquement closes et les esprits encore très réticents à prendre en compte l’absolue nécessité qu’il y a à considérer ces jeunes comme des interlocuteurs à part entière. Ce qui est pourtant le sens de notre histoire présente.

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