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Financement vert: La CDG lance le réseau africain des investisseurs sur le climat

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Selon Abdellatif Zaghnoun, ce  réseau vient inscrire les actions des investisseurs africains dans la durée, en réorientant l’épargne africaine vers les projets verts.

La Caisse de dépôt et de gestion (CDG) intègre le climat dans ses stratégies de développement. Inscrit dans une démarche de développement durable, le département de Abdellatif Zaghnoun a été à l’origine d’une initiative africaine qui assurera la mobilisation financière adéquate au développement de projets verts sur le continent. Une  nouvelle opportunité s’est  tracée, en marge de la COP22,  avec une perspective de transformation économique durable et profonde. La Caisse de dépôt et de gestion a lancé officiellement, mercredi 16 novembre, le premier réseau d’investisseurs africains pour le climat. «La mise en place de ce réseau signe un véritable pas en avant en matière de mobilisation de finance climatique et ce grâce  à cinq composantes clés», souligne dans ce sens Salaheddine Mezouar.

Le président de la COP22 a énuméré dans ce sens la mobilisation du financement public et privé et de l’épargne domestique,  l’intégration de critères de durabilité  dans les décisions de financement et stratégies de financement,  l’adhésion à la coalition mondiale des investisseurs, la conformité  aux standards internationaux ainsi que l’adhésion à des programmes d’investissement ciblés pour l’Afrique. Du côté de la CDG, Abdellatif Zaghnoun assure que ce  réseau vient inscrire les actions des investisseurs africains dans la durée, en réorientant l’épargne africaine vers les projets verts.

Plusieurs  Caisses de dépôt et de gestion africaines prendront part à ce réseau. Outre le Maroc, on cite le Sénégal, la Mauritanie, le Gabon et la Tunisie. A ces caisses s’ajoutent des fonds de pension et d’investissement, entre autres l’Africa 50 et le Fonds nigérien «Pencom». Le réseau des investisseurs africains sur le climat intégrera un think tank dédié à l’économie climatique. L’objectif étant de partager les expériences en matière de renforcement des capacités et d’agir autour des questions relatives à la mobilisation et la réorientation de l’épargne vers toute l’Afrique. Le besoin d’investissement en infrastructure résiliente en Afrique est énorme. Il se situe entre 70 et 100 milliards de dollars à l’horizon 2030. Pour répondre à ce besoin, les pays africains sont dans l’obligation de moderniser leur système financier domestique. Aussi, pour assurer à la population africaine un avenir vert, les institutions financières publiques et privées devraient travailler sur trois principales dimensions, en l’occurrence l’intégration dans les budgets des états la partie relative au financement des projets verts et l’accélération de  la notation des projets liés au climat.

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