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Et de quatre pour Petacchi !

Déjà vainqueur des 3e, 5e et 12e étapes, Petacchi a devancé l’Américain Fred Rodriguez et l’Allemand Erik Zabel au terme d’un périlleux sprint massif. Petacchi, déjà l’unique coureur de l’histoire à avoir enlevé au moins deux étapes dans chaque grand Tour la même année, a donc porté son record à quatre victoires dans les trois principales épreuves après ses quatre succès en 2003 au Giro et au Tour de France. « Cela a été un sprint étrange », a commenté l’Italien qui a dû faire preuve de maestria dans la dernière ligne droite, beaucoup trop étroite pour un sprint massif pourtant prévisible et où, par miracle, il n’y a eu aucune chute. Les sprinteurs luttant pour la victoire se sont « frottés » à plusieurs reprises, mais Petacchi, abandonné loin de la ligne par ses coéquipiers, qui avaient travaillé toute la journée, a néanmoins réussi à imposer sa pointe de vitesse. « Ce sera dur de ramener le maillot du classement à points à Madrid, Zabel est trop fort et il gère bien sa course. Mais, en tout cas, on va essayer jusqu’au bout », a reconnu Petacchi, mis hors course au Giro et qui avait abandonné à la première étape de montagne lors du dernier Tour de France. Dimanche, le champion italien devait s’attendre à souffrir lors de la 15e étape, redoutée de tous. Le peloton devra, en effet, escalader La Pandera, un col hors-catégorie considéré comme le plus difficile de la Vuelta 2003 avec ses 9 km de montée et des portions à 15%, juste après un col de 2e catégorie de 11 km. « Nous, à l’US Postal, nous ne courrons pas pour être sur le podium, mais pour gagner et il y a encore quelques possibilités d’enlever cette Vuelta, même si Nozal paraît avoir l’avantage », a affirmé Johann Bruyneel, le directeur de l’équipe américaine qui devrait passer à l’offensive avec l’Espagnol Roberto Heras, vainqueur de la Vuelta 2000. D’autant que Heras, 3e à 5 min 13 sec d’Isidro Nozal, connaît bien ce col pour s’y être imposé l’année dernière et qu’il jouera certainement là l’une de ses dernières cartes. Mais Nozal peut encore surprendre. « Je me sens bien. La machine (le corps) marche bien. Tout est bien huilé, mais il y en a qui, peut-être, peuvent se ravitailler plus vite demain », a estimé le leader qui cherchera avant tout à limiter les dégâts et les écarts.

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