Les architectes mécontents. En effet, la loi 12-66 relative au contrôle et à la répression des infractions en matière d’urbanisme continue de susciter la contestation de la part des professionnels du bâtiment.
Un texte de loi jugé vague, rédigé de manière unilatérale et sans concertation avec les principaux concernés, estiment-ils. Au cours de la journée nationale de l’architecte à Rabat, les professionnels ont porté des brassards rouges en signe de protestation pacifique. Lors de cet événement il a également été question de rappeler les principales dispositions de la loi 12-66 relative au contrôle et à la répression des infractions en matière d’urbanisme. Une journée dont le principal thème était autour du rôle de la culture dans le développement urbain durable des villes africaines. La rencontre était organisée par l’Ordre national des architectes en collaboration avec le Conseil régional de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër.
Par ailleurs, l’édition de cette année a commémoré le 31ème anniversaire du discours de Feu Sa Majesté Hassan II prononcé devant le corps des architectes le 14 janvier 1986 et le 11ème anniversaire de la lettre royale de S.m. Mohammed VI envoyée aux architectes en 2006. Cette journée a été marquée par la présence en masse des architectes marocains venus des quatre coins du pays ainsi que leurs homologues sénégalais et mauritaniens. Et pour cause, la Mauritanie et le Sénégal sont les pays invités d’honneur de cette édition.
Lors de la cérémonie d’ouverture, un film documentaire sur les dernières actions entreprises en Afrique par S.m. Mohammed VI a été projeté. Dans ce sens, les initiatives marocaines ont permis la réalisation de projets à l’architecture marocaine dans plusieurs pays en Afrique. Une approche saluée par les participants à cette journée. En outre, le débat a permis aux participants de s’interroger sur le patrimoine commun du Maroc avec l’Afrique subsaharienne. En marge de cette journée, plusieurs opérateurs dans le domaine de l’urbanisme et du bâtiment ont pu exposer leur savoir-faire.
Leila Ouchagour
(journaliste stagiaire)
