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Des greffiers se plaignent auprès de l’UE contre Ramid !

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Le bras de fer continue autour de la promotion de grade entre les deux parties

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Pas moins de 1.600 greffiers de justice porteurs de diplômes d’études supérieures attendent d’être promus depuis quatre années.

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Nouveau conflit social au ministère de la justice. L’affrontement reprend de plus belle entre des greffiers de justice et le ministre de tutelle autour d’un concours qui a eu lieu en février dernier. La Coordination nationale des fonctionnaires «exclus» de la promotion vient d’organiser une conférence de presse. Pour Jamal Attrach, coordinateur national, ce ne sont pas moins de 1.600 greffiers de justice porteurs de diplômes d’études supérieures qui attendent d’être promus depuis quatre années. Le hic, c’est que le ministère de la justice affirme que le concours, organisé le 14 février dernier, était justement destiné à cette catégorie de fonctionnaires.

Mais la Coordination voit les choses autrement et refuse tout simplement ledit concours. «Nous avons conclu un accord avec le ministère qui a été suivi par l’organisation d’un concours que nous refusons aujourd’hui pour des raisons multiples», a affirmé Attrach.

Et de poursuivre : «Le ministère n’a pas respecté l’article 30 du statut de l’Ordre des greffiers en organisant ce concours d’autant plus que d’innombrables fonctionnaires ont été automatiquement exclus. Nous refusons également le principe du redéploiement imposé comme une condition». Mais la version des responsables au sein du ministère de la justice et des libertés est tout autre. En effet, les membres de la Coordination sont accusés «d’avoir entravé le bon déroulement du concours». Les contestataires font même l’objet d’accusations «d’agressions physiques sur les responsables des commissions de surveillance et de contrôle le jour du concours». Le ministère affirme par ailleurs que la Coordination revendique des avancements automatiques avec effet rétroactif pour tous ses membres.

«Le ministère ne pourra ni aujourd’hui ni demain accéder à ces revendications illogiques qui vont à l’encontre des procédures en vigueur dans tous les secteurs gouvernementaux», précise le département de Mustapha Ramid. De leur côté, les responsables de la coordination affirment qu’ils ne vont pas baisser les bras. «Nous avons saisi plusieurs instances syndicales à l’échelle nationale et internationale. Nous allons également saisir l’Union européenne qui contribue au financement de la réforme du secteur via le programme européen d’appui à la réforme de la justice», annoncent les responsables de la coordination nationale. Ces derniers déclarent que d’autres actions de protestation ont été arrêtées lors de leur réunion samedi dernier. Ces actions seront annoncées, selon la même source, au cours des prochains jours.

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