La Russie a opposé son veto mercredi à une résolution présentée au Conseil de sécurité de l’ONU, qui condamnait l’attaque chimique du 4 avril en Syrie et poussait le président syrien Bachar al Assad à coopérer à l’enquête internationale sur cette affaire.
Quant à la Chine, elle s’est abstenue, à l’image de l’Ethiopie et du Kazakhstan.
Présenté par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, le projet de résolution dénonçait l’attaque menée le 4 avril dans le village de Khan Cheikhoune situé dans la province d’Idlib, et demandait au gouvernement syrien de donner aux enquêteurs accès au site et à un certain nombre d’informations telles que les plans de vol.
Le gouvernement syrien a nié toute responsabilité de cette attaque. Toutefois, les Etats-Unis considèrent celui-ci comme responsable et ont bombardé à cet effet une base aérienne au nord de Damas trois jours suivant l’attaque.