Le Festival Timitar a organisé jeudi à Agadir une formation sur les critères d’éligibilité aux cahiers des charges de la production audiovisuelle de la SNRT.
Pour satisfaire les besoins de service public relatif à l’activité du secteur audiovisuel et afin de doter les producteurs de la région du Souss-Massa d’un outil efficace pour accompagner leurs projets, le Festival Timitar a organisé une formation au profit des professionnels locaux du cinéma et de l’audiovisuel sur les critères d’éligibilité aux cahiers des charges de la production audiovisuelle de la SNRT et sur les modalités d’accès au fonds d’aide à la production cinématographique et audiovisuelle nationale du CCM.
Cette formation s’est déroulée sous forme de deux ateliers, le premier a porté sur l’éligibilité aux cahiers des charges de la production audiovisuelle de la SNRT et durant laquelle les participants ont avancé que dans le cadre de ses missions de service public, la SNRT s’engage à apporter une contribution conséquente à la valorisation, au développement, à la production et à la diffusion de la culture et de la langue amazighes en tant que partie intégrante de la culture et de la civilisation marocaines. La SNRT édite plusieurs services de télévision nationaux et régionaux, généralistes ou thématiques.
Ce service respecte toutes les dispositions générales du cahier des charges de la SNRT. Un cahier des charges fixant les conditions et les formes de conclusion des contrats de production externe ou de coproduction de programmes audiovisuels. Alors que le second atelier a porté sur le fonds CCM d’aide à la production cinématographique nationale. Les participants ont évalué le cadre juridique et institutionnel de ce fonds, et ont identifié les conditions d’éligibilité pour en bénéficier. Ainsi l’aide à la production cinématographique nationale est accordée sous forme d’avance sur recettes aux films de long et de court métrages, de documentaires avant et après production présentés par les sociétés marocaines de production audiovisuelle. La commission peut décider l’octroi d’une aide à un projet cinématographique ou audiovisuel sur la base d’un dossier présenté par une société de production.
Sur l’ensemble des projets soutenus, les productions amazighes sont les moins bénéficiaires de ce fonds. Ce sont des problèmes internes que connaissent les maisons de production qui bloquent parfois le projet.