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Parlement : Le PAM et l’Istiqlal perdent un siège chacun

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La Cour constitutionnelle invalide leur élection

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Il s’agit là d’un nouveau revers pour le PAM (opposition) qui représente à la Chambre des députés la deuxième force parlementaire. C’est d’autant plus vrai que le même parti vient de perdre il y a quelques jours seulement deux sièges dans la circonscription d’Oujda.

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Le PAM (Parti authenticité et modernité) perd un nouveau siège parlementaire à la Chambre des représentants. Il s’agit du troisième siège perdu en l’espace d’à peine quelques jours. En effet, la Cour constitutionnelle a annulé l’élection du parlementaire PAM à la Chambre des représentants, Mohamed Ghalem, au niveau de la circonscription électorale locale d’Inezgane-Aït Melloul, au titre des législatives du 7 octobre 2016.

Dans les détails de ce nouveau verdict de la part des magistrats de la Cour, l’annulation de cette élection fait suite au recours du député concerné, en compagnie des membres de sa campagne électorale, à la distribution et à l’affichage d’annonces électorales sur des poteaux d’électricité et des façades ne portant qu’un seul nom et une seule photo, dans les 6 communes de la circonscription électorale. La Cour lui a également reproché la dissimulation frauduleuse des données d’un 3ème candidat de sa liste. Suite à cette décision, la Cour constitutionnelle a ordonné la tenue d’élections partielles dans cette circonscription, conformément aux dispositions de l’article 91 de la loi organique relative à la Chambre des représentants, tout en rejetant la demande de Ghalem pour l’annulation de l’élection des parlementaires Ramdan Bouachra et Ahmed Adrak. Il s’agit là d’un nouveau revers pour le PAM (opposition) qui représente à la Chambre des députés la deuxième force parlementaire. C’est d’autant plus vrai que le même parti vient de perdre il y a quelques jours seulement deux sièges dans la circonscription d’Oujda.

L’élection des députés Youssef Houar et Abdelkader Hdouri avait été annulée fin août dernier au titre des législatives du 7 octobre 2016, suite à une plainte déposée par le candidat du parti de l’Istiqlal. Les sages de la Cour avaient jugé recevables les preuves apportées sur des promesses de prise en charge médicale et recommandations pour soins, en échange du vote au profit de la liste du PAM. De nouvelles élections partielles dans la capitale de l’Oriental doivent ainsi être organisées. Mais le PAM n’est pas le seul à perdre des parlementaires cette fois-ci. En plus de Mohamed Ghalem, la Cour constitutionnelle a invalidé l’élection d’un député du parti de l’Istiqlal dans la circonscription de Berrechid. Il s’agit de Zine El Abidine El Houass qui avait fait la Une des journaux il y a quelques semaines suite à son arrestation par les forces de l’ordre dans le cadre d’une affaire de chantage. Des rumeurs ont circulé autour de la saisie dans son domicile à Had Soualem au sud de Casablanca d’une somme importante d’argent en liquide. Après avoir perdu la présidence de la commune de Had Soualem, il perd aujourd’hui son siège à la Chambre des représentants.

La Cour lui a également reproché le fait d’avoir dissimulé frauduleusement des données sur les membres de sa liste des candidats pour les législatives d’octobre 2016. Il faut préciser enfin que des élections partielles doivent avoir lieu dans la circonscription de Berrechid pour remplacer le député déchu de son mandat suite à cette décision.

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