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La région regorge de potentialités agricoles : Drâa-Tafilalet, le poumon phoenicicole du Maroc

© D.R

La région de Drâa-Tafilalte s’érige par son secteur phoenicicole au rang de premier producteur national de dattes. Au titre de la campagne 2016-2017, le palmier dattier au niveau de la région représente une superficie de 43.000 hectares.

L’effectif avoisine pour sa part les 4,35 millions pieds au moment où la production a atteint un volume de 106.000 tonnes. Les dattes de Drâa ont gagné en notoriété. Ce produit connaît un grand engouement sur le marché de l’export. Nombreux sont les pays importateurs à venir prospecter d’éventuelles possibilités de partenariat avec les producteurs locaux. Le dernier en date est l’Australie. Une délégation australienne a tenu en septembre dernier une visite d’audit dans la région pour l’accès des dattes fraîches marocaines sur leur marché.

Cette délégation était composée de responsables d’évaluation des risques et de la biosécurité des plantes. L’occasion étant de visiter les nouvelles unités mises en place dans la région. Ainsi, les responsables australiens se sont rendus dans deux laboratoires de production de vitroplants de palmier dattier. De même, ils ont visité les plantations intensives de palmier dattier dans la zone protégée, des palmeraies traditionnelles ainsi que des unités de conditionnement et d’emballage des dattes. Pour asseoir son positionnement à l’export et renforcer la résistance des variétés face aux maladies, la région accélère l’élan de la recherche et développement. Un projet est actuellement en cours.

Il s’agit de l’application d’un biofertilisant organique qui permettra d’améliorer la production durable du palmier dattier. La finalité étant de mettre en place une nouvelle technologie de production d’un bio-engrais organique. Cette technologie contribuerait à une agriculture plus durable et résiliente protégeant ainsi les ressources naturelles. Elle améliorerait par conséquent la production du palmier dattier et ce à travers l’amélioration de la rétention du sol en eau, l’amélioration de la tolérance à la salinité et la protection contre le «bayoud» et la désertification. Notons que la technologie sera développée à travers une approche participative passant du laboratoire et la station pour atteindre par la suite l’échelle de la ferme.

 

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