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Un nouveau film sur le parcours de l’artiste-peintre Toufa Al Harah

© D.R

Il sera projeté dans un festival le mois prochain

«Toufa». C’est l’intitulé d’une nouvelle œuvre cinématographique qui sera dévoilée lors du Festival du film documentaire de Laâyoune prévu en décembre prochain. Cette appellation est, en fait, le prénom d’une artiste-peintre nommée Al Harah dont le parcours est relaté dans cette œuvre cinématographique. Le tournage, qui vient de prendre fin après s’être déroulé à Rabat, Mohammedia, Casablanca, Laâyoune, Tarfaya, Assa Zag et région dont l’artiste est d’ailleurs issue, est couronné d’une exposition hommage organisée récemment dans la capitale.

«Le film relate tout mon parcours», précise Toufa Al Harah. Après avoir vécu à Laâyoune, cette artiste, qui dit être nomade, gère, pour l’heure, son atelier à Mohammedia. Ses débuts artistiques remontent, d’après ses dires, à 1987, année lors de laquelle elle découvre être une artiste naïve. «Je n’ai jamais étudié l’art. D’ailleurs, j’ai été forcée de quitter les bancs de l’école en 3ème année primaire. Quand même, j’ai lutté contre mon analphabétisme de mon propre chef», se remémore-t-elle. Même ses penchants pour l’art, elle les a découverts au hasard. «Un de ces jours je regardais la télé au moment de préparer le déjeuner. Soudain j’ai vu Chaïbia sur l’écran avec l’une de ses toiles sur le fond», raconte Toufa Al Harah avec un bon brin d’humour. Ainsi, la défunte a inspiré cette artiste-peintre qui la rencontre de son vivant par la suite.

La première toile de Toufa Al Harah, qu’elle a conçue de façon innée, était meublée, selon ses dires, d’un corps féminin à l’affût de liberté. 

Après quoi, elle enchaîne les productions et les expositions.

Pour l’heure, cette artiste, qui a également des origines amazighes et dit avoir grandi à Tindouf qu’elle fuit en 1974 pour rentrer au Maroc, compte à son actif une œuvre consacrée à l’histoire du Maroc qu’elle dédie à SM le Roi Mohammed VI en 2003. Elle vient également de concevoir 4 nouvelles toiles. La première est consacrée à la Palestine. L’artiste dédie sa deuxième œuvre à la chancelière allemande, Angela Merkel, pour avoir tendu la main aux réfugiés. La troisième et quatrième toiles sont respectivement dédiées à la Syrie et Libye. «50% des ventes de ces toiles seront versées aux enfants palestiniens», précise Toufa Al Harah.     

Outre des expositions au Maroc, notamment à Tanger et Boujdour entre autres, l’artiste, qui fait actuellement dans l’art contemporain, a dévoilé ses œuvres dans des pays à l’étranger dont la France, la Belgique, le Danemark, les Etats-Unis et les Pays-Bas. «Je représente bien mon pays, le Maroc, que j’aime», poursuit-elle.

A propos du film, l’artiste, qui dit ne pas disposer de droits sociaux tout comme d’autres artistes, indique que celui-ci relatera bien sa vie. «C’est ce qui m’importe. Je veux plutôt avoir une renommée dans mon pays qu’à l’étranger», conclut-elle. 

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