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Grèves dans les hôpitaux publics les 21 décembre et 16 janvier

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Il s’agit du quatrième débrayage en moins de 3 mois

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Parmi les principales revendications des syndicats qui datent déjà de plusieurs années figure l’équivalence du doctorat en médecine au doctorat national. Cette équivalence leur garantirait de meilleurs salaires.

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Les médecins du public observeront deux nouvelles grèves nationales le 21 décembre et le 16 janvier prochain.  Un sit-in et une marche nationale sont également prévus le 10 février.  Il s’agit du quatrième débrayage en moins de 3 mois. La première grève avait eu lieu le 28 septembre, la seconde le 16 octobre et la troisième le 1er novembre. Les hôpitaux publics au niveau national seront paralysés à l’exception des services d’urgence et de réanimation qui resteront opérationnels.  A l’instar des grèves précédentes, ces nouveaux mouvements de protestation sont menés par le Syndicat indépendant des médecins du secteur public avec la participation des syndicats les plus représentatifs du secteur. De son côté, l’ODT (Organisation démocratique du travail) ne s’est pas encore prononcée quant à sa participation au débrayage.

«Nous ne savons pas encore si nous allons participer ou non à cette grève nationale. Nous allons nous réunir dans les deux prochains jours pour prendre une décision», indique Dr Youssef Elkhayati, secrétaire général du bureau des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes de l’Organisation démocratique de la santé (ODS) et membre de l’ODT. Ces deux nouvelles grèves sont destinées à faire pression sur le gouvernement. Les blouses blanches déplorent l’absence d’une vision politique efficiente et crédible en mesure de décomplexer la situation. Le Dr Elkhayati estime que la situation actuelle est catastrophique.

«Le cahier revendicatif des syndicats est bloqué au niveau du ministère de la santé. La situation s’est aggravée  depuis le départ d’El Houcine Louardi.   Nous attendons la nomination d’un nouveau ministre pour reprendre et accélérer le rythme des négociations», explique-t-il. Parmi les principales revendications des syndicats qui datent déjà de plusieurs années figure l’équivalence du doctorat en médecine au doctorat national. Cette équivalence leur garantirait de meilleurs salaires. En effet, elle  leur permettrait d’avoir des salaires selon l’indice 509, au lieu de l’indice 336 (salaire équivalent au niveau du master). Outre l’augmentation des salaires, les médecins revendiquent également une hausse des primes. A ce sujet, le Dr Elkhayati estime que le système d’indemnisation des gardes des médecins du public est totalement déconnecté de la réalité du terrain. «Il est inadmissible qu’un médecin touche 180 DH pour une garde de

12 h», déplore-t-il. Les médecins du public souhaitent également une augmentation de l’indemnité de spécialité. A ceci s’ajoutent les conditions de travail déplorables auxquelles ils font face chaque jour.  Outre le manque en équipement dans les hôpitaux publics, le secteur fait face à une pénurie du personnel de santé.

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